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François Molins, mon amour de procureur

par Denis Perais, Vincent Bollenot,

Il y a quelques jours, dans le 18ème arrondissement de Paris, un homme était tué par balles après avoir tenté, d’après des policiers, de les attaquer au couteau. Sans aucune précaution, nombre de grands médias ont relayé rumeurs et informations communiquées par les forces de police, dont certaines se sont révélées fausses, comme l’existence d’explosifs réels – que la version policière soit ou non avérée restant d’ailleurs un problème secondaire. Quelques semaines plus tôt, lors d’une fausse agression à Aubervilliers, nous avions identifié les mêmes travers, et notamment la propension à « reprendre la moindre information et à la monter en épingle, sans prendre la peine de la vérifier », a fortiori si elle est de source policière [1].

À une toute autre échelle, les attentats du 13 novembre 2015 avaient eux aussi démontré la dépendance des médias aux sources d’informations policières et judiciaires. Ainsi, leur traitement de l’« actualité » au cours des jours ayant suivi les attentats a été rythmé par les nombreuses conférences de presse du procureur de la République de Paris, François Molins, rapidement louangé dans d’innombrables portraits à sa gloire. Retour sur cet exemple exemplaire de panurgisme médiatique sans la moindre distance critique et au résultat informatif désastreux.

Un concert médiatique de louanges

Le plus vibrant de ces hommages (brocardé par Le Canard enchainé du 25 novembre) est rendu par Libération le 20 novembre :



Et comme pour donner un peu plus de substance à cette grotesque déclaration, Libération consacre quelques jours plus tard un article-vidéo au « phrasé de François Molins » :

À Libération, certains journalistes ne trouvent donc rien de mieux à faire que de commenter leur propre fascination pour celui qui est chargé de dispenser le discours officiel… Et s’ils boivent ses paroles, c’est que le procureur Molins sait trouver le « ton » adéquat, qui « matche » si bien qu’on en présente un « best of », parfaitement adapté aux circonstances. Ou comment produire du contenu à partir de rien, tout en oubliant quelques règles de base du métier.

Le 25 novembre, Le Monde y va aussi de sa révérence à François Molins, dans laquelle est commentée sa façon de parler, de regarder la caméra ou encore de bouger les bras.

Notons ici que le contexte terroriste ne profite pas, médiatiquement, qu’à François Molins. Un mois plus tard, le même traitement obséquieux est appliqué au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dont le portrait est signé Raphaëlle Bacqué et Maryline Baumard. Extraits : « Derrière les uniformes des gendarmes en grand apparat, on aperçoit la silhouette du ministre, bien droite, dans ce drôle de manteau redingote à col de velours qui donne à l’ancien maire de Cherbourg (Manche) un petit air de personnage de Flaubert. » […] « C’est le genre d’homme qui peut vous passer une avoinée sans élever la voix. Il n’y a qu’à voir l’anxiété des préfets, des directeurs d’administration, des conseillers devant son ironie cinglante et ses coups de fil, à minuit ou le dimanche, qui semblent toujours les prendre en défaut, pour comprendre ce que Bernard Cazeneuve veut dire lorsqu’il confie : "Il n’est pas besoin d’être Goldorak pour occuper la Place Beauvau." […] Le soir, après avoir dîné avec ses deux enfants et sa femme éditrice, […] il retourne dans la bibliothèque […]. Là, il lit encore jusqu’à minuit des notes, ingurgite des chiffres et des fiches de renseignements. »

Dans un article prétendant à plus de distance, Télérama met pourtant en scène « deux hommes forts dans la tempête », « deux piliers auxquels se rattachent médias, internautes et citoyens », participant à la superficialité des infos du moment.

Surtitré « Idoles » (sic), l’article illustre tristement les tares de la personnalisation, qui sous prétexte de rendre l’information vivante, « concernante », et donc plus vendeuse, l’appauvrit et l’abêtit. En fabriquant deux figures héroïques incarnant à elles seules « l’anti-terrorisme » et censées « nous rassurer », les médias font le choix de se focaliser sur l’aspect « sécuritaire » du problème et d’ignorer les enjeux politiques, géopolitiques, sociologiques ou économiques, sur lesquels des magistrats ne peuvent pas dire grand-chose [2].

Comme l’a relevé Télérama, l’éditorialiste Nicolas Demorand a lui aussi prêté sa voix au concert de louanges.

Le 3 décembre, c’est au tour de BFM-TV, dans son « Grand Angle », de proposer un reportage, lancé par un journaliste admiratif de ce « François Molins [...] devenu le visage de la justice française [qui], contesté à son arrivée [...] s’est imposé au poste le plus sensible de France ».

Après ce lancement en fanfare, le journaliste effectuant le reportage se met lui aussi au diapason évoquant son « récit méthodique des faits, rigoureux, précis, clinique » où il souligne «  [son] professionnalisme et [son] autorité salués de manière unanime [qui en font] un procureur hors du commun ».

« Une précision clinique [en même temps qu’une] pédagogie rare » dont Le Point s’émoustillait déjà une semaine plus tôt dans un article consacrée à l’icône du moment, et qui se concluait ainsi : « Il sépare méthodiquement les fantasmes de la réalité. Le pays se tait et retient son souffle. C’est l’effet Molins » [3] Bien d’autres se livrent au même exercice servile (voir en annexe). Mais on ne saurait conclure sans citer à nouveau Johan Hufnagel, le sémillant directeur délégué de Libération, auteur de la déclaration d’amour mentionnée en début d’article, et qui renouvelle deux semaines plus tard les marques de son dévouement :

Dans la rédaction, tous les journalistes étaient suspendus à ses paroles. Quand il y a les conférences de presse de Molins, c’est le silence qui se fait alors que d’habitude, c’est plutôt une joyeuse cacophonie. Là, tout le monde se mettait en mode, qu’est-ce qu’on va apprendre, qu’est-ce qui va nous dire. D’avoir quelqu’un qui a un moment va porter une parole, claire, précise, officielle […] et d’essayer de mettre de l’intelligence, de la précision, là où il y a du chaos, c’est presque rassurant.


Quelques voix dissonantes

Heureusement, tous les journalistes ne succombent pas au charme envoûtant de François Molins, et il en est même qui s’étonnent de l’engouement presque unanime de leurs collègues. Le 10 décembre dans Libération, par exemple, on peut lire – pour contrebalancer la « déclaration d’amour » un peu trop appuyée de Johan Hufnagel ? – un article intitulé « François Molins, un procureur à réputation variable », où l’auteur relève judicieusement que celui qui « est ces derniers temps devenu l’idole des médias, [fait l’]objet d’une singulière série d’articles plus laudateurs les uns que les autres – entre autres dans Libération. »

La portraitisation de François Molins (qui ne prend évidemment pas ses causes dans le seul champ médiatique) n’est qu’une manifestation parmi d’autres de l’addiction de certains médias aux sources policières et judiciaires. Or, si les sources officielles ne doivent bien sûr pas être bannies de tout travail journalistique, elles ne peuvent se substituer au journalisme lui-même. Noam Chomsky et Edward Herman dans leur ouvrage La fabrication du consentement. De la propagande médiatique en démocratie [4] soulignent que ces sources officielles présentent « le grand avantage d’être reconnues et crédibles sur la seule base de leur prestige, ce qui est très important pour les médias [...]. Tirer des informations de sources tenues pour crédibles réduit d’autant les frais d’enquêtes tandis que les autres informations impliquent de minutieux recoupements et des recherches coûteuses » [5].


« On a bien travaillé »

Mais les grands médias ne rendent pas seulement hommage à l’excellent travail du procureur Molins : ils n’oublient pas de s’auto-congratuler, et ils n’oublient pas de le faire, là aussi, en meute. Dans les moments d’intense mobilisation médiatique, le mimétisme des rédactions est en effet souvent spectaculaire : tous ou presque se disent envoûtés par le verbe de François Molins, tous se disent aussi particulièrement satisfaits de leur propre travail, comme l’illustrent ces trois exemples :

1/ Le 20 novembre, dans « Médias le Mag, l’interview », encouragé par Julien Bellver très amical relevant que « tout le monde a salué la prudence des médias d’informations en direct ces derniers jours », Bruce Toussaint acquiesce tout en [re] saluant le travail d’i>Télé 11 mois plus tôt : « On a fait notre boulot avec autant de sérieux en janvier, c’est ça que je voudrais dire. Mais là, peut-être qu’effectivement, on avait intégré ces nouveaux éléments [6] [...] Il y a depuis des mois un bashing des chaînes info, qui sont irresponsables, qui font mal leur boulot et ne se rendent pas compte de ce qu’elles font. Mais je crois qu’à l’occasion de ces tristes événements, chacun aura pu constater qu’à i>Télé – et je vais même faire de la pub à mes amis de BFMTV –, on a fait un boulot digne. Je crois que c’est important de le rappeler parce que cette espèce de refrain commençait sérieusement à m’agacer. »

2/ Le 22 novembre, toujours sur le plateau de « Médias le Mag », Thomas Hugues et Yves Calvi sont à l’unisson :

Le premier : « Globalement, on a le sentiment que les leçons de janvier ont été tirées. Est-ce que vous êtes dans ce même état d’esprit ? »

Le second : « Oui, je trouve que globalement, les médias se sont sortis de cette affaire et tant mieux, car ça veut dire qu’on s’est trouvés à la hauteur de la situation, espérons que ce sera la même chose pour nos responsables politiques » [7].

3/ Le 17 décembre, Marie-Laure Augry dans « Votre télé et vous. L’émission de la médiation », diffusé sur France 3, récite le même couplet, le bégayant à deux reprises : « Somme toute, les médias ont plutôt retenu les leçons des attentats du mois de janvier. […] Nous découvrions que somme toute, les leçons ont été tirées par les rédactions pour ces attentats du mois de novembre . » S’ensuit une « enquête » hallucinante de complaisance corporatiste qui tente de le prouver.

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, même si les articles que nous avons publiés sur notre site les 19, 20 et 23 novembre, ainsi que le 7 et le 14 décembre, auraient pu inciter certains médias à une plus grande prudence dans la célébration de leur propre grandeur.

Pour l’humilité, il faudra encore attendre...



Vincent Bollenot et Denis Perais



Annexe 1 : Illustration de la dépendance à l’égard des sources policières et judiciaires : l’éviction de Thomas Guénolé de l’antenne de RMC.

Le 17 novembre, Thomas Guénolé tient sa chronique quotidienne sur RMC, qu’il consacre aux « accusations de dysfonctionnements de notre sécurité intérieure qui se multiplient dans la presse », lors de laquelle il formule une exigence : « Si c’est faux [les accusations sur les dysfonctionnements], il faut une commission parlementaire de toute urgence pour laver de tout soupçon les dirigeants de notre police et de nos services secrets et le ministre de l’intérieur ; et si c’est vrai, il faudra que ces dirigeants, y compris M. Cazeneuve, assument et présentent leur démission. Car quand quelque chose dysfonctionne, c’est toujours la responsabilité des chefs, sinon, ce ne sont pas des chefs. »

Quelques jours plus tard, il est licencié par la station. Qu’il l’ait été sous la pression ou non du locataire de la place Beauvau, courroucé par sa sortie comme le relate le site du Point le 23 novembre, rien ne permet de le dire. Il faut plutôt rechercher dans les méthodes de travail de la rédaction les causes de cette éviction. Ainsi les déclarations de Philippe Antoine, rapportées par la même source, soulignent que : « La teneur de cette chronique a beaucoup trop dégradé les relations de travail entre les journalistes de la chaîne d’un côté, la police et le ministère de l’Intérieur de l’autre [...]. Dans un mail que LePoint.fr a pu lire, le patron de la rédaction de RMC se fait plus explicite [...] : le ministère de l’Intérieur ainsi que tous les services de police invités sur l’antenne ont refusé de venir sur RMC en raison des inexactitudes de [la] chronique. La plupart des sources de nos spécialistes police se sont tues depuis mardi, mettant en difficulté tout le travail de la rédaction pour obtenir et vérifier des informations. »

En sacrifiant le chroniqueur sur l’autel de ses relations avec le premier flic de France et ses services, Philippe Antoine avoue qu’entre privilégier l’information des auditeurs ou le relais de la communication de la police, il choisit sans sourciller la seconde option. La dépendance à l’égard des sources officielles, a fortiori lors d’attentats et en période d’état d’urgence a par conséquent un prix très élevé : le silence dans les rangs. La victime est malheureusement toujours la même : la qualité de l’information et par déclinaison, celle du débat démocratique déjà bien mal en point.



Annexe 2 : Autres portraits à la gloire de François Molins.

Le premier portait relevé a été publié le 18 novembre sur le site de Direct Matin. Son contenu est neutre. Puis 20 minutes a donné, le 19 novembre, le « la » : on y apprend notamment que « le magistrat originaire des Pyrénées-Orientales […] a conservé son léger accent » et que le « professionnalisme » est sa qualité première. Puis, Hélène Sergent s’émerveille de « sa diction claire et son sens du détail [qui] sont salués lors de ses interventions […]. Au-delà de sa fonction propre, c’est sa capacité à communiquer dans des situations de crise qui dénote au sein de l’institution judiciaire, traditionnellement peu friande de l’exercice médiatique. »

Article immédiatement suivi par Terrafemina le même jour, qui titre « François Molins : pourquoi le procureur de la République est devenu la coqueluche d’Internet ». Ariane Hermelin y critique sévèrement la couverture des évènements de ses confrères pour mieux cajoler son hôte et « ses points presse clair et détaillés [qui] apportent un éclairage essentiel sur la manière dont se sont déroulées les attaques terroristes ou les assauts policiers [...]. Quand le procureur de la République parle, on retourne dans le monde rationnel, après avoir erré pendant des heures dans des contrées où règne le flou, l’à-peu-près, la rumeur, bref, le chaos médiatique. »

Le 20 novembre, Le Figaro embraye dans un article intitulé « François Molins, le procureur qui maintient à flot le navire parisien face aux attentats » et classé dans la catégorie « portrait » : « L’année 2015 a révélé son verbe précis et rare à l’accent pyrénéen auprès du grand public. Face aux attentats qui se succèdent, François Molins, procureur de la République de Paris, est en première ligne. Et tient fermement la barre malgré la tempête, conformément à la devise de la capitale : Fluctuat nec mergitur. » On y fait l’éloge de ce « "parquetier remarquable", aux dires de Michel Mercier [8], [qui] impose peu à peu son professionnalisme [y compris lors] des conférences de presse sobres et précises tenues au Palais de Justice de Paris [sachant que] son attitude est d’ailleurs saluée aussi bien par ses pairs que par des internautes plus ou moins anonymes. »

Le 21 novembre, Francetvinfo est au rendez-vous : « Attentats de Paris : mais qui est François Molins, le procureur derrière chaque enquête antiterroriste ? » Extrait : « Après l’affaire Merah et "Charlie Hebdo", le procureur de la République de Paris pilote les investigations sur les attentats de Paris. Un nouveau défi pour ce magistrat unanimement décrit comme « un grand professionnel ». » Thomas Baïetto s’extasie : « À chaque attentat, ses conférences de presse deviennent un rendez-vous médiatique incontournable. Elles sont d’une précision remarquable ponctuée d’expressions originales – et empreintes d’une émotion retenue mais sincère. »

Le 24 novembre, c’est L’ Opinion, qui se lance à l’assaut dans un article tout aussi hagiographique consacré à l’omniprésence médiatique du procureur de la République de Paris. L’article est en partie consacré à Thierry Montbrial, avocat pénaliste défendant régulièrement des victimes d’attentats et des représentants des forces de l’ordre, mais aussi créateur, comme le rappelle le journaliste du « Centre de réflexion sur la sécurité intérieur. Une association qui s’est donnée pour objectif de muer en think tank d’analyse du terrorisme au niveau européen et dont Marc Trévidic fait partie du comité d’honneur. » Le même Marc Trévidic (ancien juge d’instruction au pôle antiterroriste de Paris) est à l’honneur dans le même article, aux côtés de l’inévitable François Molins. « I am the law. Trévidic, Molins, Montbrial : ces hommes de droit chouchoutés par les médias » titre l’article. « Dans un pays en état de choc, trois personnalités venues du monde judiciaire courent les plateaux de télé pour expliquer et rassurer. » Cyril Lacarrière et Charles Sapin sont ébahis par le « verbe précis, dénué du trop électif jargon juridique [de François Molins]. Sa voix posée aux tonalités du Sud-Ouest, indéniablement rassure [...]. Sa maîtrise suite à l’attaque de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher ou des plus récents attentats de Paris l’a élevé selon ses compères au rang de "parquetier d’exception". » Une évidence : nos deux thuriféraires ne sont pas épargnés par la « Molins-mania » qu’ils évoquent...

Le 25 novembre, le site de Ouest France y va également de son... portrait, tout aussi critique que les précédents, comme chacun pourra s’en assurer en suivant le lien.

On peut encore relever qu’à la différence des précédents, d’autres portraits reprennent in extenso celui de l’AFP. Ainsi de La Dépêche (20 novembre), ou encore de Nice Matin : « Ses conférences de presse [...] se poursuivent par un énoncé sobre de faits précis. Minutieusement préparées, elles ont pour objectif d’étancher la soif d’informations des journalistes, sans gêner les enquêteurs. »

Le même jour et le lendemain plusieurs titres s’inspirent de la dépêche pour la réécrire, comme le Huffington Post (le 20 novembre), L’Express ou Sud Ouest (le 21 novembre).

Et nous en avons probablement oublié...

 
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Notes

[1Voir aussi nos articles consacrés à la couverture de la manifestation interdite de République le 29 novembre dernier : ici, ici et .

[2Si le juge Trévidic a pu parfois faire entendre une voix dissonante, cela n’enlève rien au fait qu’il exprime le point de vue, nécessairement limité, d’un magistrat.

[3Ce portait n’est pas disponible sur le site. Il avait été précédé, la veille, d’un autre article louangeur.

[4Paru aux éditions Agone dans la collection « Contre Feux ».

[5Pour plus détails sur cet aspect des choses, lire ici.

[6Bruce Toussaint les décrit ainsi : « Charlie Hebdo et l’Hypercacher nous ont apporté une expérience, ce sont des événements auxquels nous n’avions pas forcément été confrontés précédemment, donc on vit maintenant avec cet "enrichissement professionnel" – c’est terrible de dire ça – d’avoir vécu ces événements, d’avoir été confrontés à une prise d’otages, à une tuerie, à un massacre, à un terrorisme nouveau. Du coup, on a tous intégré ça et je pense que c’est ça que le public a ressenti quand on parle d’une attitude plus prudente. ».

[7Sur le numéro de duettistes connivents des deux acolytes officiant à la fois sur France 5 et RTL, lire l’article grinçant de Samuel Gontier dans Télérama.

[8L’ancien ministre de la justice dont François Molins a été le directeur de cabinet comme celui de Michèle Alliot-Marie quand elle était aussi Garde des Sceaux

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