L’offre d’emploi, trouvée sur le site internet de Télérama (offre n° 8509), porte sur un poste de rédacteur en chef-adjoint pour le webzine L’idéaliste. Le profil est clairement défini : il s’agit d’un vrai poste de chef, avec des responsabilités éditoriales importantes.
Mon idéalisme et mon autorité naturelle me poussent à appeler aussitôt le contact, Mlle Sarah X. Trop tard, le poste est déjà pourvu. Je lui demande tout de même, au passage, ce qui est proposé en contrepartie d’un travail, sans doute passionnant, mais totalement bénévole. " Nous sommes lus par tous les grands médias, assure Mlle Sarah. Ceux qui travaillent pour nous ont donc l’occasion de se faire remarquer. En général, au bout de quelques semaines ils retrouvent un emploi ailleurs ". Ah bon ? Mais, dites-moi, vous ne pouvez vraiment pas payer un salaire ? " C’est à dire, nous sommes une association, donc nous ne pouvons pas accorder de rémunération. Notre start-up va passer en S.A. d’ici deux ans, à ce moment là, ce sera différent. "
Je remercie la dame et je consulte le site de L’idéaliste. " Serial webzine in progress " prévient la page d’accueil du " 1er magazine d’actualités francophones ".
À l’intérieur d’une fenêtre, un déroulant avec cette accroche :
" C’est officiel : Alexandre Adler, ex-conseiller éditorial du quotidien Le Monde, ex-directeur éditorial de Courrier International et actuel éditorialiste du Figaro arrive à la rédaction du magazine fuschia. "
J’espère pour Alexandre qu’il aura l’occasion de se faire remarquer et de retrouver beaucoup d’autres jobs d’éditorialiste.
MD
Note d’Acrimed
La direction de l’Idéaliste a tenu à nous apporter les précisions suivantes que nous publions volontiers.
1. L’ensemble des membres de la rédaction est, dans l’immédiat, bénévole, et ce depuis 4 ans.
2. Les contributions d’Alexandre Adler sont également bénévoles ;
3. Les propos de Sarah, selon l’Idéaliste, seraient inexactement rapportés
4. Dans chaque annonce de stage, il est bien rapporté que ce stage est non rémunéré.
Conformément à notre habitude, nous ne commenterons pas.