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La construction de l’opinion économique par les médias

La pensée de marché

par Serge Halimi,

Un Colloque international intitulé "Légitimation du discours économique" (organisé par le Centre d’études des mutations en Europe et l’Institut d’études européennes ) s’est tenu à l’Université de Paris 8 -Saint-Denis, les 8 et 9 juin 2001. Ce Colloque a été l’occasion d’un Débat public, le jeudi 7 juin à 19 heures, sous le titre "La construction de l’opinion économique par les médias". Les intervenants : Serge Halimi, chercheur et journaliste au Monde Diplomatique, Frédéric Lebaron, Professeur à l’Université de Picardie, Bernard Maris, Professeur à l’Institut d’études européennes de l’Université de Paris 8.

(1) Quelques remarques introductives, par Frédéric Lebaron.
(2) La pensée de marché, par Serge Halimi

L’information est devenue un produit, une marchandise sous influence. Une marchandise de valeur : fin 2000, " réunies, TF1, Canal + et M6 pesaient plus en Bourse que le secteur automobile ".

Les journaux parlent d’eux-mêmes comme de " marques ", parfois de marques et de " produits dérivés ".

Leurs articles et leurs enquêtes sont des " contenus " plus que des informations.

Et l’information ressemble désormais à s’y méprendre

- à de la communication - c’est à dire à de la publicité
- ou à du spectacle - c’est à dire à du divertissement,

une fusion d’autant plus facile que les grosses entreprises qui contrôlent l’information sont souvent aussi celles qui contrôlent la communication (Havas, groupe Vivendi) ou le cinéma (Fox, Disney) ou le sport :

o Canal Plus-Vivendi : PSG ;
o M6 : Girondins de Bordeaux ;
o François Pinault : FC Rennes ;
o Berlusconi : Milan AC.

Sans rien dire de l’informatique qui mélange les trois sphères (AOL a racheté Time Warner, ce qui signifie que Time ou Fortune ne peuvent plus traiter d’Internet (ce qui n’est pas rien) sans qu’on les soupçonne de vouloir favoriser leur propriétaire AOL, acteur majeur sur ce terrain-là.

Tout cela pose le problème de la censure. Toutes sortes de censure.

Celle sur laquelle je ne m’étendrai pas n’est plus tout à fait invisible, pour un œil moyennement averti.

Il s’agit de la pensée unique ou, si vous préférez, le marché dans la tête. Car la censure est plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du propriétaire miraculeusement coïncident avec ceux de l’information.

Comme l’explique Alain Accardo [1] à propos de la reproduction idéologique, de la confirmation des valeurs dominantes par la répétition d’un message pré-calibré et pré-pensé, c’est sans pression apparente - ou en tout cas sans pression de tous les instants - que bon nombre de journalistes agissent tel le pélican qui " pond un œuf tout blanc. D’où sort, inévitablement. Un autre qui en fait autant. "

Pensée de domination à maquillage économique, pensée de marché, la pensée unique a pour principales caractéristiques de se vouloir scientifique et de nier l’intérêt du débat démocratique en cherchant à confiner ce débat à une discussion sur les meilleurs moyens de mener la même politique.

Elle a bénéficié à la fois :

- de la soumission des partis de gauche à ce qu’ils ont présenté comme " la seule politique possible " lorsqu’ils se sont ralliés à celle de leurs adversaires ;
- de la soumission des grands médias aux grands groupes industriels qui possèdent la plupart des médias ;
- de relais privilégiés dans ces médias : un petit groupe de journalistes multicartes, en symbiose d’autant plus totale avec la " seule politique possible " qu’ils sont socialement privilégiés et intellectuellement portés à défendre les privilèges, mais au nom de la raison économique.

Dans ses Méditations sur l’obéissance et la liberté, rédigées en 1937, Simone Weil remarquait d’emblée : " La soumission du plus grand nombre au plus petit n’a pas fini d’étonner tous ceux qui réfléchissent un peu. La nécessité impitoyable qui a maintenu et maintient sur les genoux les masses de pauvres, les masses de subordonnés est analogue à tout ce qu’il y a de brutal dans la nature. Et pourtant, elle s’exerce apparemment en vertu de lois contraires à celles de la nature. Comme si, dans la balance sociale, le gramme l’emportait sur le kilo. "

L’analyse de la dissémination d’une pensée de marché permet précisément de comprendre comment, en particulier depuis vingt ans, " le gramme l’a emporté sur le kilo ".

Comment, en particulier depuis vingt ans, la multiplication des réseaux et des organes de communication, de plus en plus souvent contrôlés par les mêmes groupes industriels, n’a plus abouti qu’à la communication répétée du même type de message ; la pluralité des titres n’a plus débouché sur un vrai pluralisme des commentaires, mais uniquement sur l’apparence d’un débat, sur la production d’un simulacre, auquel se sont parfois prêtés ceux pour qui combat idéologique rimait avec notoriété médiatique. Et qui, par ce jeu-là, installaient le pouvoir des médias de trancher de toute chose, d’être à la fois les bastions de l’ordre social et ceux qui mimaient sa contestation.

Un discours doublement antidémocratique

 Parce qu’il est énoncé au nom de la science économique. Ce discours néolibéral constitue un corps de doctrine d’autant plus pesant qu’à l’instar des pires orthodoxies, il ne se veut pas doctrine.

Il se proclame science, vérité, au même titre que les réalités physiques (loi de la pesanteur ou principe d’Archimède).
D’où l’expression - devenue fameuse - de " cercle de la raison " utilisée par les journalistes dominants [2] - et au service de l’ordre dominant - pour définir la somme de leurs convictions et prescriptions économiques et sociales.
" Cercle de la raison ", c’est une manière de suggérer que ceux qui à cette tribune se tiennent à l’extérieur de ce cercle exigeraient un travail de rééducation intellectuelle leur permettant de se débarrasser de toutes sortes de pathologies : " archaïsmes ", " retards ", " populismes ", etc.

Pour résumer ce discours de la fatalité intéressée, d’autant plus performant qu’il se pare des oripeaux de la science économique, je reprendrai une citation d’Alain Minc en 1995 (au moment où cet essayiste multimédia, homme de confiance de certains des principaux patrons français, président du Conseil de surveillance du Monde, s’apprêtait à voter au premier tour de l’élection présidentielle pour Edouard Balladur, au second pour Lionel Jospin) :

" Je ne sais pas, écrivait-il dans la revue Le Débat, si les marchés pensent juste, mais je sais qu’on ne peut pas penser contre les marchés. Je suis comme un paysan qui n’aime pas la grêle mais qui vit avec [...] Les cent mille analphabètes qui font les marchés de par le monde, si vous ne respectez pas un certain nombre de canons aussi rigoureux que les canons de l’Eglise, mettent en l’air l’économie d’un pays. Il faut partir de là : agir comme s’il s’agissait d’un phénomène météorologique [...] Les experts sont au moins les propagandistes de cette réalité. "

Ou encore :

" La réalité économique, c’est comme la loi de la pesanteur. Jusqu’à nouvel ordre, on ne s’est pas émancipé de la loi de Newton. "

" Ne pas penser ", " canons ", " Eglise ", " propagande " : et le tout au nom de la démocratie.

Comment, si ce n’est par le mot " obscurantisme ", définir ce type de discours qui voudrait confier le pouvoir aux " 100 000 analphabètes qui font les marchés " ?

Et, dans ce cas, Newton, ce n’est pas lui, c’est nous.

Cette pensée de marché dissimule assez mal son objectif ou son projet. Il s’agit de " naturaliser " la logique néolibérale, c’est-à-dire l’exploitation capitaliste, pour décourager chacun de s’y opposer.

Car on ne s’oppose ni à l’arrivée de la grêle sur un champ, ni à la loi de la pesanteur ?

Et alors comment refuser que, dans les médias, les cours de la Bourse soient annoncés aussi souvent que les prévisions de la Météo ?

Cette vision de l’économie est très largement découplée de la réalité sociale puisqu’elle ignore l’existence des 55 des 60 millions de Français qui ne disposent d’aucune action en Bourse pour ne se soucier que des " 100 000 analphabètes qui font les marchés ".

 Parce que cette pédagogie de la soumission à vernis
scientifique a été diffusé par nos plus hauts responsables
, parfois même quand ils avaient été élus pour le combattre (rupture avec le capitalisme,lutte contre la fracture sociale.)

Une telle approche, une telle pédagogie de la soumission, a été reprise par nos plus hauts responsables.

En voyage officiel au Brésil il y a quatre ans, Jacques Chirac avait été interrogé au cours d’une conférence de presse à Sao Paulo, sur la situation sociale en France.

Evoquant la fermeture de l’usine belge de Renault à Vilvorde, il avait déclaré : " La fermeture des usines, c’est aussi, hélas, la vie. Les arbres naissent, vivent et meurent. Les plantes, les animaux, les hommes et les entreprises aussi. Moi, j’ai connu, quand j’étais petit, des maréchaux-ferrants. J’ai même travaillé chez un maréchal-ferrant. Il n’y en a plus. Ils ont disparu. Ce n’est pas pour autant que la civilisation a régressé. C’est la vie. "

En s’exprimant ainsi, en proclamant comme Brigitte Jeanperrin, sur France Inter, radio de service public soustraite à la seule loi du marché " ce qui est naturel, c’est le marché ", on nie la portée du débat démocratique. Puisqu’on se résigne à ne plus pouvoir arbitrer entre les deux termes d’une alternative.

L’économie cesse alors de se soucier de la satisfaction des besoins humains, qui devrait être son principal objectif.
Au contraire, la satisfaction des besoins humains devient un obstacle à la réalisation des " fondamentaux " économiques.

Emblématique à cet égard un titre du Monde daté du 24 mars 2000 : " L’économie russe se rétablit au prix d’un nouvel appauvrissement de la population. " Comme l’écrivait Simone Weil, il s’agit de " ravaler l’humanité vivante à être la chose de choses inertes " ?

Eduquer, informer, c’est disséquer cette pensée de marché, cette idéologie qui naturalise une vision néolibérale du monde et de la " modernité ", selon laquelle l’économie serait un royaume humain à part, régi par des lois d’airain que les Etats n’auraient pas le droit de remettre en cause, un royaume humain à part gouverné par des chefs d’Etat privés (Gates, Lagardère, Bouygues, Murdoch, Messier) devant lesquels les chefs de gouvernement élus n’ont plus qu’à se plier.

Selon laquelle toute destruction d’avantages sociaux chèrement acquis serait une " réforme " et selon laquelle toute résistance à cette destruction exprimerait un corporatisme, un retard.

Cette idéologie a été disséminée :

o par les organisations économiques internationales (OCDE, Banque mondiale, Commission européenne OMC),
o par des commissions gouvernementales,
o par les fondations et instituts néolibéraux qui ont joué le rôle d’ "évangélistes du marché " (think tanks américains et britanniques, Fondation Saint-Simon),
o enfin par des journalistes.

Il faut avouer qu’avec les journalistes, les choses ont parfois été assez faciles.
Il faut avouer qu’avec les journalistes, les choses ont parfois été assez faciles.

Trois facteurs principaux ont joué :

- 1. la propriété des médias par des grands groupes capitalistes qui ne voient dans l’information qu’une source potentielle de profits à court terme (ventes, publicité), et à moyen terme (par la popularisation d’une politique économique favorable à ces groupes) ;
- 2. la transformation du journalisme par l’absorption du social par l’économique et par la formation de spécialistes économiques de plus en plus formatés par la logique de l’entreprise ;
- 3. la transformation de l’idéologie du journalisme par la dissémination d’un discours qui assimile l’information à un produit et le journal à une marque.

1. Les médias, propriété de monopoles privés

En novembre 2000, Ralph Nader [3] expliquait :

" Si les questions de fond qui préoccupent les citoyens ne sont guère évoquées par les médias, c’est surtout parce que le pouvoir médiatique [...] est lui-même en pleine concentration au sein d’une demi-douzaine de monopoles privés : [...] les décisions affectant les reportages n’appartiennent plus aux reporteurs, mais à des gestionnaires d’entreprise ne perdant pas de vue le fait que ce sont leurs sociétés mères qui licencient, qui polluent, qui corrompent et qui accaparent. "

Exemple. En 1996, la loi américaine sur les télécommunications a permis aux plus grosses entreprises du pays de rafler l’équivalent de 70 milliards de dollars sous forme de fréquences d’émissions.

S’exprimant à la tribune du Sénat, John McCain observa : " Vous n’entendrez pas parler de ce qui se passe à la télévision ou à la radio parce que ça les concerne directement. "

De fait le traitement médiatique de cette loi majeure fut minuscule. Et pendant les neuf mois de délibérations législatives (une vitesse record) les trois réseaux de télévision consacrèrent, ensemble, un total de dix-neuf minutes d’information à la loi. Et pendant ces dix-neuf minutes, pas une seule fois on ne posa la question de savoir si CBS, NBC ou ABC, c’est-à-dire à l’époque Westinghouse, General Electric ou Disney devraient payer les fréquences que l’Etat leur offrait.

2. La transformation du journalisme économique

Dans un texte publié en 1998 par la revue Sciences humaines, Erik Izraelewicz diplômé d’HEC, docteur es sciences économiques, ancien journaliste à L’Expansion, alors rédacteur en chef du Monde, actuellement rédacteur en chef des Echos, rappelait :

" Le supplément économique du Monde a été créé dès la fin des années 60 à l’initiative de Paul Fabra. Mais la rubrique sociale a longtemps primé sur l’activité économique.
Depuis les années 70, la couverture de l’actualité économique a occupé une place grandissante, avec la création d’une section couvrant indifféremment l’économique et le social. Cette section s’inscrivait bien dans l’optique macro-économique française. Depuis les années 80, la couverture a une orientation plus micro-économique, avec des articles traitant plus régulièrement de la vie des entreprises (en 1985 est lancé le supplément Le Monde des affaires).
" [4]

Je résume : d’abord le social prime. Ensuite il est fondu avec l’économique dont la place grandit. Puis les entreprises dominent la rubrique économique et sociale, le micro l’emporte sur la macro. Enfin on crée un supplément affaires. Puis ce sera, chaque week-end, Le Monde Argent. Naturellement rien de tout cela n’est censé avoir la moindre signification idéologique. Et Le Monde et Edwy Plenel hurleront chaque fois qu’on analyse leur évolution en parlant de dérive néolibérale.

Un autre passage du texte d’Eric Izraelewicz est instructif pour comprendre ce néolibéralisme si "naturel" chez les journalistes économiques. Il s’agit du profils éducatif et social du journaliste économique. Car lui aussi a changé.

" En France, explique Israelewicz, les journalistes qui ont créé le journalisme économique venaient soit de la science politique, soit du domaine social. Ils sont devenus des journalistes économiques sur le tas. Depuis une vingtaine d’années, on assiste à une professionnalisation et à une spécialisation des journalistes économiques. Les plus jeunes ont pour la plupart reçu une formation en sciences économiques : ils sont diplômés soit de l’université ou de sciences po (section éco-fi) soit d’une école de commerce. Mais des journalistes économiques sont parfois directement issus du monde de l’entreprise (où ils ont occupé des fonctions de direction commerciale ou financière). "

En 1999, les rédacteurs du Monde étaient rémunérés 31 000 francs bruts par mois et ils bénéficiaient de 53 jours ouvrables de congés annuels, auxquels il faut désormais ajouter 22 jours du fait de la loi des 35 heures.

En novembre dernier, de son côté, " un journaliste de la Une confie avoir connu une incroyable surprise. Lui qui versait depuis l’origine 1800 francs par mois sur son plan d’épargne en action investie TF1 pensait disposer d’une pelote d’environ 400 000 francs. En réalité, son magot, abondé par les versements de l’entreprise, atteignait 2,4 millions de francs. "

Tout cela permet de mieux situer, socialement, les criailleries médiatiques qu’on entend ici où là contre une prétendue dérive corporatiste des cheminots de la SNCF.

3. L’assimilation de l’information à une marchandise, une marque

Il existe un parallèle entre le discours que les médias tiennent sur l’économie et celui qu’ils tiennent sur eux-mêmes.

Les dirigeants de groupes de presse parlent de plus en plus de leurs journaux comme de marques appartenant à un groupe, et de leur information comme d’un moyen de proposer un marché aux annonceurs.

Dans un entretien au Figaro (début septembre 1998), Jean-Marie Colombani, directeur du Monde, révèle ses projets : " Nous sommes certains que [le journal] L’Européen constitue une bonne idée. En très peu de temps, cette marque s’est installée, et la publicité était supérieure à nos prévisions."
(La certitude de Colombani ne l’a pas empêché de vendre ce très mauvais journal qu’il avait confié à Christine Ockrent, mais pas avant d’avoir perdu 12 millions de francs dans l’aventure)...

De son côté, interrogé pour savoir s’il avait " le sentiment d’avoir déjà modifié l’image de Radio France ", Jean-Marie Cavada a répondu : " Une première étape a été franchie : nous avons fait du groupe Radio France une série de marques complémentaires, une offre dans la différence. " Et interrogé sur France Culture, il précisait : "L’essentiel du remaniement est fait et les audiences sont à la hausse. Je veux construire des marques qui soient identifiables pour tout le monde. "

Même chose à M6. Dans un entretien accordé à La Tribune , Jean Drucker, PDG de M6, a expliqué : " J’ai une conviction très forte, qu’il y a une prime fantastique aux marques. Dans l’inflation des propositions, le repère est la marque. C’est pourquoi, chez M6, tout concourt à la création d’une marque que l’on muscle, que l’on étoffe, et à laquelle on accorde une importance presque obsessionnelle. "

Enfin, NRJ pour couronner le tout. Dans CB News, Jean-Charles Mathey, " Managing Director International Operations " de NRJ, fait part de ses ambitions : " nous négocions actuellement des accords avec des structures italiennes et espagnoles pour proposer un marché de 300 millions d’Européens aux grands annonceurs US comme Coca-Cola. "

Remarquons ici la suprême hypocrisie de ces médias qui donnent beaucoup d’écho au livre de Naomi Klein sur La tyrannie des marques, comme si cette tyrannie-là il n’en étaient pas à la fois les principaux bénéficiaires (via la pub) et les derniers convertis.

Je conclurai en citant ce passage du livre de Jacques Bouveresse consacré au satiriste autrichien Karl Kraus :

" Si les journalistes sont toujours prompts à se manifester contre le spectre de la censure exercée par le pouvoir politique, ils sont généralement beaucoup plus discrets et beaucoup moins déterminés quand il est question des relations de dépendance économique dans lesquelles est impliquée de plus en plus la presse et des conséquences autrement plus redoutables qui en découlent. "

 
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Notes

[1Lire notamment Journalistes au quotidien, sous la direction d’Alain Accardo, ed. Le Mascaret (Bordeaux), 1995. Note d’Acrimed.

[2Lire " Un journalisme de révérence ", par Serge Halimi, Le Monde diplomatique, février 1995. Note d’Acrimed

[3Militant étatsunien de la défense des consommateurs et de l’écologie, candidat à l’élection présidentielle étatsunienne en 2000. (Note d’Acrimed)

[4Voir " Lancinante petites musique des chroniques économiques ", par Serge Halimi, Le Monde diplomatique, décembre 1999. (Note d’Acrimed)

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Sortie du Médiacritiques n°52 : Médias et écologie

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