Robert Ménard, responsable de Reporters sans frontières reconnaît dans son livre Ces journalistes qu’on veut faire taire (Albin Michel) que, directeur de l’association, il s’était opposé à son président Jean-Claude Guillebaud, qui voulait dénoncer en France aussi les dérives déontologiques, financières et économiques des médias, « parce que, ce faisant, nous risquions de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. Or, pour nous médiatiser, nous avons besoin de la complicité des journalistes, du soutien des patrons de presse et de l’argent du pouvoir économique ».
(Relevé par Marianne, 5-11 mars 2001).