Autant la Réduction du temps de travail " est appréciable pour aller dans le Luberon, autant, pour les couches les plus modestes, le temps libre, c’est l’alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance ".
Ce subtil diagnostic est signé, dans 20 minutes (7/10/03), Nicolas Baverez, essayiste (et chroniqueur au Point), auteur de La France qui tombe, une " collection de prophéties apocalyptiques sur l’état de l’Hexagone " (Libération, 8/10/03) encensée par le journalisme de marché.
" L’intellectuel à gages redoute que la libération du joug patronal n’avilisse le petit peuple ", commente PLPL n°16 (sept.-oct. 2003). Alors que Baverez déversait sa haine de classe sur France Culture (20/09/03) : " Le temps libéré par les 35 heures, c’est de la violence conjugale et de l’alcoolisme en plus ", Alain Finkielkraut précisait aussitôt : " De la télévision aussi ! ".