"Mercredi 6 mars 2002.(...) Médias. Christine Ockrent, de la télévision au téléphone. Alors que BFMbiz a fermé ses portes, la journaliste devrait fournir à partir d’ajourd’hui un éditorial quotidien pour l’opérateur de téléphonie mobile. Il sera accessible via le "portail multi-accès Orange.fr (portail mobile, Web et kiosque vocal 711)" et traitera des élections présidentielles."
Le Journal du Net annonçait le 5 mars la fermeture de BFMbiz :
"Mardi 5 mars 2002. France Médias. Sept mois après son lancement, BFMBiz.com, le site de finances personnelles rattaché à la station de radio BFM et piloté par Christine Ockrent, ferme ses portes. L’URL renverra désormais sur la radio en ligne de BFM. L’équipe rédactionnelle explique la fermeture du service en ligne par la "conjoncture économique" défavorable. BFMBiz.com revendiquait avant sa fermeture 450.000 pages vues et 70.000 visiteurs par mois. Le site était détenu à 50,1% par BFM. Le reste du capital était réparti entre le prestataire de services boursiers Fininfo, le publicitaire Jacques Séguéla (à titre privé) et un investisseur financier."
Pour mémoire, lors du lancement de ce site fin août 2001, interview de Christine Ockrent où en passant on pouvait apprécier la charge de travail des grands journalistes :
"Parallèlement au "pilotage" de l’ensemble de Bfmbiz.com, Christine Ockrent continue son émission hebdomadaire sur France 3, ses chroniques pour BFM et ses collaborations dans la presse écrite. Elle garde également ses fonctions de directrice déléguée de la société d’exploitation de la radio BFM. Elle explique le projet Bfmbiz et analyse le média Internet."
Décidément infatigable, Christine Ockrent est devenue, comme Albert Du Roy et Philippe Tesson, "conseiller" du quotidien gratuit Métro [1]. Interviewée dans Libération du 21 février 2002, elle défendait le rôle "civique" du gratuit et expliquait : "Notre rôle, c’est d’aider Metro à peaufiner son concept, d’apporter la patte et le savoir-faire bien de chez nous que l’on apprécie". Le cumul est sans doute un ingrédient de ce "savoir-faire bien de chez nous"...