Le 25 févier 2004, on pouvait lire « en ligne », un article de Claire Guélaud, publié dans l’édition « papier » du lendemain : « François Fillon veut contrôler davantage les demandeurs d’emploi », dont le début ne laissait planer aucun doute sur l’intention du Ministre :
« Assouplir, fluidifier : tels sont les maîtres mots de François Fillon en matière d’emploi. Le ministre des affaires sociales est acquis à la thèse, partagée par les économistes libéraux et par l’OCDE, que les « rigidités » du marché du travail français pénalisent les entreprises et les salariés, et jouent contre l’emploi. Et il veut avancer sur la voie de la déréglementation, quitte à encourir les foudres syndicales. La loi de mobilisation sur l’emploi, dont le contenu précis sera connu en avril, portera la trace de ces convictions libérales. »
Fort bien ! Mais juste en dessous on pouvait profiter de la publicité suivante :
Contrôle des chômeurs et flexibilité = bénéfice net des actionnaires.
Petite annonce : cherchons psychanalyste pour interpréter l’inconscient publicitaire et éditorial du Monde.