« Vous êtes passionnés par le grand reportage ? Vous rêvez de faire partie des professions des médias ? Vous avez entre 18 et 25 ans, étudiants ou autodidactes ? Vous voudriez devenir reporter de télévision, de radio ou de presse écrite... ». Si oui, alors, c’est sûr, le concours François Chalais [1] est fait pour vous...
« Les espoirs François Chalais du jeune reporter » (c’est le véritable intitulé du concours), c’est avant tout des partenaires d’exception : Le Figaro, France Inter, France Télévisions. C’est l’assurance, pour le jeune reporter plein d’espoir, d’être sélectionné par un jury « prestigieux » [2] où se côtoient harmonieusement des journalistes plus ou moins avérés et des patrons des médias absolument patentés. Un échantillon de l’indépendance dans l’interdépendance, placé sous la Présidence de Patrick de Carolis : Christopher Baldelli, Directeur général délégué de France et Olivier Dassault, Président de Dassault communication, Patrice Duhamel, Directeur général chargé des antennes, du développement et de la diversification de France Télévisions et Francis Morel, Directeur général du groupe Figaro, Patrick Poivre d’Arvor, journaliste sur TF1 et Gérald de Roquemaurel, Directeur de Hachette Filipacchi Médias, etc. [3]
Une occasion unique d’être enfin récompensé par la profession, reconnu par ses pairs... La chance surtout, pour le lauréat, de recevoir la plus belle des récompenses, l’espoir de tout jeune reporter :
- Pour le lauréat support presse : « un stage rémunéré d’une durée de 3 mois au sein de la rédaction du Figaro Quotidien (...) moyennant une rémunération brute mensuelle de 310 euros ».
- Pour le lauréat support radio : « un stage rémunéré d’une durée de 3 mois au sein la rédaction de France Inter (...) moyennant une rémunération brute mensuelle de 350 euros ».
- Pour le lauréat support télévision : « Un stage rémunéré d’une durée de 3 mois au sein de l’une des rédactions de France Télévision (...) moyennant une rémunération brute mensuelle de 350 euros ».
Cette rémunération mirifique, à laquelle seuls les plus brillants candidats pourront prétendre, est tout de même complétée par « une bourse d’un montant forfaitaire net de 1500 euros », nous apprend le règlement [4].
Il n’en demeure pas moins que c’est la première fois, à notre connaissance, que le premier prix d’un concours d’excellence soit le droit de faire un stage de trois mois... Payé au lance-pierres, ça va de soi.