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« Sauvons Politis ! » (Le personnel de Politis)

Nous publions ci-dessous un appel du personnel de Politis daté du 12 octobre 2006. Depuis Politis a été sauvé [1] (Acrimed)

Politis risque de disparaître : placé en dépôt de bilan depuis le 8 août, votre hebdomadaire doit aujourd’hui faire face à une situation d’urgence pour assurer sa survie.

Après le retrait inattendu du seul repreneur pressenti pour son plan de relance, le personnel, grâce à l’association Pour Politis qu’il vient de créer, a décidé de sauver son journal avec le soutien de ses lecteurs, de ses amis et de tous ses sympathisants :

Un appel est donc lancé afin de réunir la somme d’un million d’euros d’ici fin octobre.

Ce sont vos aides financières qui contribueront à sauver Politis, l’une des dernières voix indépendantes du paysage médiatique français. Vos chèques seront déposés sur un compte bloqué et, en cas d’échec, leurs sommes vous seront bien sûr intégralement remboursées. Les premiers engagements que nous avons reçus nous montrent que l’objectif n’est pas utopique : le jeudi 12 octobre à 14h30, déjà 197 200 euros avaient été collectés !

Le site de l’association Pour Politis vous informe jour après jour de l’état de la situation et vous permet de nous faire part de vos commentaires et réactions (voir la catégorie "Général" dans la colonne de droite pour les autres rubriques et la catégorie "Liens" pour nous contacter ou télécharger le tract Sauvons Politis !). En outre, un espace inséré dans le journal (qui continue à paraître normalement) rend compte de l’avancée de nos recherches de financement.

Politis, votre hebdomadaire, doit continuer à vivre !

Le personnel de Politis, 12 octobre 2006

 
Acrimed est une association qui tient à son indépendance. Nous ne recourons ni à la publicité ni aux subventions. Vous pouvez nous soutenir en faisant un don ou en adhérant à l’association.

Notes

[1 Politis sauvé. Politis qui cherchait un million d’euros (lire ici-même « Sauvons Politis » et L’Actualité des médias n°52) les a trouvés dont 832 000 de « Jean-Louis Gueydon de Dives (fondation Pour une Terre humaine), Laurent Chemla et Valentin Lacambre (associés dans l’hébergeur de noms de domaines Gandi.net) [...] Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques, [et...] Marianne qui n’apparaîtra pas au capital » (Libération du 3 novembre 2006). Et le reste vraisemblablement par la « générosité financière [et militante, ndrl] de ses lecteurs » (lemonde.fr, 16 novembre 2006). Lire dans Politis du 23 septembre
« Politis sauvé ! » et « Politis, l’histoire d’une crise » par Denis Sieffert.

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