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L’actualité des médias n°68 (Janvier-11 mars 2009)

par William Salama,

Restructurations et licenciements dans la presse écrite et à RFI L’information en mode low-cost. La presse en ligne en position de force. TF1 en baisse. France Télévisions en coupe réglée, etc.

I. Presse écrite et agences

1. Agences de presse

- Le conseiller de Sarkozy met un doigt dans une agence de presse. Elle se nomme AEF. A ne pas confondre avec Audiovisuel Extérieur Français car c’est, en fait, une agence de presse professionnelle en ligne (où l’information se vend très chère). Raymond Soubie, le conseiller « social » de Nicolas Sarkozy vient de l’acquérir via la société Arfilia, et en confie les destinées à son épouse. (28 janvier, Le Figaro).

- Les réservoirs de l’information donnent soif. Confirmation : selon challenges.fr (19 janvier 2009), le fonds d’investissement Newfund, et Louis Dreyfus auraient proposé une offre de rachat d’Associated Press France. Le fonds « souhaiterait faire d’AP une agence de presse généraliste low-cost. Cette reprise pourrait s’accompagner d’un plan de départ » (45 salariés et 80 pigistes).

… Et pendant ce temps le processus de privatisation de l’AFP se poursuit [1]

2. Presse quotidienne

- Libération au bord du gouffre ? Le quotidien, de moins en moins lu, connaît un déficit d’environ 1 million d’euros, après une perte de 4 millions d’euros en 2007 et de 13 millions d’euros en 2006. Est donc prévu un « programme d’économies  » qui « porte notamment sur les piges, la maîtrise de la masse salariale et le temps de travail.  » (Newsletter de Cb News, 19 janvier). Les temps sont si durs que « depuis le 15 janvier, la Société des lecteurs de Libération s’est engagée à prendre en charge le salaire et les frais des pigistes gérant les sites Libévilles. Résultat : les huit sites régionaux du quotidien seront maintenus, alors que leur suppression avait été annoncée par la direction » (rue89.fr, 29 janvier).

Dans ce contexte, le licenciement de Florence Cousin, secrétaire de rédaction du quotidien licenciée pour « insuffisances professionnelles », suivie de sa grève de la faim, face à un Laurent Joffrin intraitable, en l’absence d’une solidarité effective des salariés du journal, en dit long sur le climat…

- Le Monde dit M. Le Monde propose depuis le 4 mars, un nouveau mensuel avec plein de publicité consacré « aussi bien à l’univers féminin que masculin », voulant faire découvrir « les belles choses et les belles personnes, au sens moral, intellectuel et esthétique, leur réservant du rêve et des surprises, de la réflexion et de l’évasion. » (tarifmedia.com). Son nom ? M .

- Le Parisien se projette dans l’avenir. Il se porte mieux que ses confrères mais Le Parisien, qui vient de se réorganiser, se prévoit un avenir sombre. Jean Hornain, nouveau directeur général, pense que « la situation dans les années qui viennent n’est pas viable  ». Il ajoute : « On a un modèle économique qui ne va plus fonctionner, qu’il faut réinventer : quelle offre, à quel prix, pour quels clients, avec quelle distribution ?" ». Et fixe pour cette année « trois priorités : la qualité de l’offre, le développement, en particulier sur internet, et l’optimisation des coûts  » (Newsletter de Cb News, 16 février).

3. Presse régionale

- Ouest France s’adapte à la démographie. « Ouest-France s’offre un lifting avec une nouvelle maquette "plus moderne" » (Les Echos, 12 janvier) : « Sur le fond, la nouvelle formule renforce la hiérarchie de l’information [et] le lancement s’accompagne de la création de deux nouvelles éditions en Loire-Atlantique, conséquence des évolutions démographiques » Idem pour Presse-Océan (du même groupe  » ; lequel passe au « format tabloïd et en profite pour moderniser un contenu recentré sur le bassin de Nantes/Saint-Nazaire, dans l’espoir de relancer une diffusion en chute libre […] » (Newsletter de Cb News, 13 janvier).

- Alliance numérique. Les Dernières nouvelles d’Alsace, l’Est Républicain et le Télégramme de Brest lancent en association avec Orange une émission d’actualité hebdomadaire, baptisée « L’entretien ». Elle sera diffusée sur le site de ces derniers mais aussi parallèlement, « en ligne sur orange.fr et sur Orange World, le portail mobile. […] ». D’autres titres de la PQR pourraient « à terme rejoindre cette association  » (Newsletter de Cb News, 4 février).

- Licenciements dans le sud. Le groupe de presse La Dépêche du Midi à Toulouse qui emploie « 1.040 salariés, réduit ses effectifs pour cause de baisse des recettes publicitaires. 80 postes vont être supprimés dans les services.  » (Les Echos, 17 février).

4. Presse magazine

- Paf, le chien… La société Pif éditions, en dépôt de bilan, abandonne ses six salariés et trente pigistes réguliers. Le Monde, en relayant cette triste nouvelle, se plait à rappeler l’appartenance du journal au PC pour mettre la truffe sur des problèmes sociaux que Le Monde, bien sûr, ne connaît pas : « les six permanents [pensaient] pouvoir être reclassés dans "le groupe Huma". […] En vain. […] "Ils ont procédé à la hache, sans aucune considération pour les salariés", dénonce Madeleine Furteau Delaclos, secrétaire de rédaction. La CGT demande à la direction de "continuer à creuser pour trouver des solutions justes". "Pas glop", aurait dit Pifou [sic, pour Le Monde] » (12 février).

- L’Express-Roularta : plan de sauvegarde sacrificiel . Dans le cadre d’un « plan d’économies de 10 millions d’euros, dont 5 sur la masse salariale  » , la direction de L’Express-Roularta « a officialisé » en comité d’entreprise « "un plan de sauvegarde de l’emploi" (PSE, plan social) prévoyant la suppression de 51 postes sur les 555 que compte la filiale du groupe belge Roularta.  » Parmi les titres touchés, « L’Express, L’Expansion, L’Entreprise et Lire ». Et selon la CFDT « sur les 51 postes, figurent 18 de journalistes, 23 de cadres et 10 d’employés  » (challenges.fr, 12 janvier 2009).

- Le chemin de croix de Témoignage chrétien . « Appel 2009 - Témoignage chrétien va-t-il mourir ? », titre l’édition du 19 février 2009 de l’hebdomadaire. « Il ne faut pas laisser mourir Témoignage Chrétien » titre Rue 89 21 février. Selon son PDG, Hubert Debbasch, sans nouveaux soutiens, l’hebdomadaire n’en a plus que pour quelques mois de parution. » Les dons peuvent être envoyés à « Appel Témoignage chrétien “ 3/5 rue de Metz 75010 Paris. Tel : 01 44 83 82 70/82. E-mail : redac@tc-hebdo.com. Site web : www.temoignagechretien.fr/

- La grève continue chez Milan Presse. Milan Presse a supprimé trois de ses hebdomadaires (Newsletter de Cb News, 27 février) et annoncé le 13 novembre un plan de suppressions d’emplois « qui porte sur 45 postes équivalents temps plein et le licenciement de 18 pigistes  ». Fin janvier, ses salariés étaient en grève pour sauver leurs emplois créant un site Internet - « Les élus de Milan » qui appelle à « à la solidarité financière vis-à-vis des salariés grévistes  ».

- Le groupe Tests licencie. La filiale de NextRadioTV (RMC, BFM TV, La Tribune etc.) a choisi la date du vendredi 13 février pour informer de son « projet de réorganisation » qui prévoit la suppression de 38 postes sur un effectif total de 200 salariés. Par ailleurs, le groupe « souhaite rapprocher ses rédactions papier et web. » (Newsletter de Cb News, 16 février). Et les salariés du groupe de se mettre en grève 5 jours après cette nouvelle pour exiger le retrait du plan qui « aggrave les conditions de travail et fait peser de graves dangers sur la pérennité des titres et des sites internet ». Le 19 février, dans un communiqué, les syndicats de La Tribune manifestent leur « soutien total », ils pointent « un manque de dialogue social et s’insurgent contre "cette organisation low-cost que vante Alain Weill » (Newsletter de Cb News, 19 février).

- Le Point lâche ses photographes. Selon le site invisibledesmedias.fr (réunissant des « pigistes en colère »), « le magazine Le Point cesserait désormais de faire appel à des photographes pigistes pour ses numéros régionaux. Il aurait passé un accord avec différentes agences photo, soi-disant pour baisser les coûts de production.  » (19 février).

5. Gratuits

- La presse payante de plus en plus gratuite. « Un tiers de la diffusion est gratuite pour le lecteur : avions, TGV, parkings, hôtels, salons ou grandes écoles », ce qui permet aux journaux « de toucher une audience qualifiée et très ciblée, mais aussi de doper artificiellement leurs chiffres ou d’amortir leur chute  » dénonce un article de Rue89 (1er mars) – « quand la presse payante devient gratuite en catimini ». Selon lui cette tendance de l’ordre de 30 % de la diffusion, pourrait dans le contexte mortifère de la presse quotidienne nationale, passer à 50 %.

- Metro reprendrait bien du TF1. Le groupe suédois est déficitaire en 2008. Son chiffre d’affaires « a reculé de 14% au quatrième trimestre et de 3% sur l’ensemble de l’année  » (Les Echos, 5 février). Mikael Jensen, son président affirme « qu’il n’a rien contre le renforcement de la chaîne de télévision privée dans Metro France, dont elle détient déjà 34,3% du capital  » (La Tribune, 3 février).


6. Presse en ligne

- Le Geste en position de force. Alors que « la diffusion de la presse en France a fortement reculé en 2008  », (Les Echos, 6 février), les opérateurs télécoms amènent ceux des contenus sur leur terrain. Tel lobby - « le groupement des éditeurs de services en ligne (Geste) » - se félicite ainsi des « recommandations des états généraux de la presse, dont la création d’un statut d’éditeur de presse en ligne, estimant qu’elles devaient être mises en œuvre de toute urgence ». Le Geste met l’accent « sur la création d’un statut d’éditeur de presse en ligne, rappelant qu’il a "toujours dénoncé les distorsions de concurrence entre professionnels de l’information liées à la différence de traitement entre support numérique et support papier" » (Newsletter de Cb News, 12 janvier).

- Google News en position de force. Pour la première fois depuis qu’il propose ce service, Google impose ou décide « d’accueillir de la publicité. » Entendons de la publicité directe, puisqu’il se sucrait indirectement jusqu’à présent. Ce dispositif n’est pas encore à l’ordre du jour en France. Mais l’inquiétude croît : « Nous ne sommes pas opposés à ce que le moteur de recherche intègre de la publicité sur Google News, indique Philippe Jannet, président du Groupement des éditeurs en ligne (Geste). Mais à condition qu’il y ait une répartition du chiffre d’affaires généré avec les journaux. Car ce service n’existerait pas si nos articles n’y étaient pas présents. » Reste que Google « refuse, pour l’instant, de partager ce revenu publicitaire avec les sites d’information » (Les Echos, 2 mars). Un propos qui converge avec celui de Pierre Conte, directeur général du Figaro qui s’était adressé ainsi à Josh Cohen, patron de Google News, lors d’une réunion des États Généraux de la Presse Écrite : « Il y a encore six mois nous pensions y arriver, aujourd’hui, avec la crise actuelle, nous vous considérons comme notre pire ennemi […] Nous ne demandons pas la pitié, mais un meilleur partage des revenus. C’est comme cela que nous comprenons notre partenariat » (blog mediawatch.afp.com, « Etats Généraux : Google en position d’accusé », 11 décembre 2008)..


2. Audiovisuel

1. Télévisions

- Il n’en y aura pas pour tout le monde. Parmi le bal des prétendants en lice pour la présidence de Public Sénat : « Thierry Guerrier, Pierre-Luc Séguillon, Claude Sérillon, Olivier Mazerolle, Pierre Sled, Florence Schaal, Paul Wermus, ou encore Gilles Leclerc et Florence Schaal  » (Newsletter de Cb News, 6 mars).

- Pourvu que la TMP plaise ! Pour faire avaler la TMP (télévision mobile personnelle, autre vache à lait des puissants opérateurs des télécoms), le gouvernement cherche un « modèle économique viable » pour « un projet qui a pris beaucoup de retard  » au grand désespoir de François Fillon (Newsletter de Cb News, 13 janvier). Si le gouvernement voit des « divergences de vues entre les acteurs concernés » (CB Newsletter, 13 janvier), une étude indique pourtant que « 66 % des Français ne sont pas intéressés » (Les Echos, 3 mars). Mais il le faut… puisqu’il faut…. De fait, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État à l’Économie numérique se déleste de ce souci en confiant à un acteur concerné - Cyril Viguier qui dirige la société de production DHCV (pour David Hallyday et Cyril Viguier).- une mission de réflexion à mener sur le fameux « modèle économique » (Reuters, 25 février).

- Audiovisuel extérieur – France 24 dans le rang. TF1 a monnayé pour la modique somme de 2 millions d’euros.sa sortie de l’attelage improbable formé avec France Télévision pour diriger France 24. La chaîne se transforme en société anonyme avec conseil d’administration, avec notamment Alain de Pouzilhac, Christine Ockrent et Vincent Giret. Ainsi, elle peut désormais rejoindre la holding AEF (Audiovisuel extérieur de la France) que préside également Alain de Pouzilhac et qui comprend RFI et TV5Monde. Pendant ce temps, le travail de sape continue (lire plus bas, « RFI licencie) …

- TLM ne veut pas de l’OL. Le club de football régional l’Olympique Lyonnais, présidé par l’industriel Aulas « pourrait s’intéresser à la chaîne TLM du Progrès » selon Les Echos du 4 mars. Le Progrès (groupe Ebra) en possède 60 % et il a récemment supprimé « 5 postes sur un effectif de 38. » Si NRJ Group est également évoqué dans cette transaction, l’OL toucherait au but. Cela dit, « les employés ne veulent pas de l’OL. Ils ne souhaitent pas que TLM devienne une chaîne avec 80 % de foot et seulement 20 % d’informations générales  » (20 Minutes, édition de Lyon, 2 mars).

- Sous-financement d’Arte. Si son budget global est en augmentation de « 11,4 millions d’euros sur 2009, pour atteindre 231,14 millions  », Jérôme Clément son président avertit : « L’Etat a respecté ses engagements dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens (COM), mais cela ne nous permet pas de faire face à des dépenses imprévues » [2] (Newsletter de Cb News, 27 janvier).

- La marque i>Télé. i>Télé (groupe Canal+) s’est doté d’une « direction de la communication et du marketing  », à fin de « "valoriser la marque" et "conforter la notoriété de la chaîne" » qui brille sur la TNT. (Newsletter de Cb News, 10 février).

- TF1 ne fait plus le malin. Les Echos (19 février) délivrent un triste bulletin de santé : « La filiale de Bouygues a enregistré une baisse de 28% de son bénéfice en 2008. Les rentrées pub ont baissé de 6,1% au dernier trimestre. Le groupe met en œuvre un plan de réduction des coûts de 60 millions d’euros. Le titre dévisse à la Bourse de Paris ». Et même si de manière générale, la consommation hertzienne est à la baisse [3], le cas de TF1 est emblématique. A tel point qu’on qualifie d’« événement » ; ce qui « vient de se produire à la bourse de Paris. Pour la première depuis que M6 et TF1 ont été introduites au sein de cette place bancaire, la valeur de la première a dépassé celle de la seconde ! » (blogs.lexpress.fr, 26 février).

_ - France Télévisions : l’argent des uns, le pouvoir des autres. Adoptée le 4 janvier, validée le 3 mars par le Conseil constitutionnel, la loi« n° 2009-258 du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision » a été promulguée le 7 mars au Journal officiel ainsi que la « loi organique n° 2009-257 du 5 mars 2009 relative à la nomination des présidents des sociétés France Télévisions et Radio France et de la société en charge de l’audiovisuel extérieur de la France  »].

La première de ces lois instaure, on le sait, une taxe sur la publicité diffusée par les chaînes privées (de 1,5 à 3%) et une autre sur les opérateurs télécoms (0,9%). Mais tout ce petit monde râle… Le puissant lobby de la Fédération française des télécoms (FFT) regrette « le maintien de la taxe » en « étudiant la possibilité d’un recours auprès de Bruxelles. » (Les Echos, 3 mars). En écho, l’Association des chaînes privées (ACP) demande « un moratoire » dans un communiqué dans lequel elle « qualifie d’"infondée" et "inopportune" [la] taxe » car, elle dit pâtir de « "l’absence de ’l’effet d’aubaine’ ayant justifié la mise en place de cette nouvelle contribution" ». (Newsletter de Cb News, 5mars). L’aurait-elle réclamé en cas d’effet d’aubaine positif ?

Peu leur importe si « le financement de France Télévisions devient encore plus aléatoire  », comme le relève une fois encore le SNJ de France Télévisions dans un communiqué daté du 4 mars qui met en cause le Conseil constitutionnel qui a « aggravé les pires dispositions’ de la loi en annulant « le droit de veto des commissions parlementaires concernant la révocation des présidents des sociétés de l’audiovisuel public (France Télévisions et Radio France), rendant l’avis du Parlement simplement consultatif ».


3. Radios

- Il n’en y aura pas pour tout le monde (2). Parmi le bal des prétendants en lice pour la présidence de Radio France  : « Jean-Marie Colombani, Bruno Patino et Laurent Joffrin […] David Kessler, […] Denis Jeambar ont été régulièrement évoqués » (Newsletter de Cb News, 2mars).

- RFI licencie. Les élus du comité d’entreprise de RFI ont décidé d’engager une action en justice pour suspendre le plan social qui prévoit 206 suppressions d’emplois sur un total de 945. A savoir : « 6 rédactions de langues fermées sur 17. La moitié du personnel technique et de réalisation évincée. Tous les secteurs touchés » (Category.net, 5 février) Une partie du personnel était encore en grève le 9 mars, en attendant, la décision du tribunal de grande instance le 12 mars.

Et pour finir…

- Des pressions ordinaires. Pour mémoire : « Les journalistes du Monde ont dénoncé la semaine dernière la suppression d’un article sur l’utilisation par la RATP du passe Navigo dans le quotidien gratuit Direct Matin [détenu par Vincent Bolloré] , notamment diffusé dans le métro et avec qui le quotidien du soir a un partenariat. La même semaine, les journalistes de L’Expansion ont dénoncé une "entrave à la liberté d’informer" après une plainte du Crédit Agricole contre le magazine, tandis que Le Canard Enchaîné a "relayé l’inquiétude de la SDJ de L’Equipe au sujet des directives de la direction du journal" sur le traitement des informations concernant le dopage » (blogs.lexpress.fr, 9 février).

 
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Notes

[2normes des techniques pour la diffusion en haute définition (HD) ainsi qu’à la "double diffusion analogique et numérique plus chère en raison du retard pris dans le démarrage de l’extinction de l’analogique", prévu fin 2011

[3« Les chaînes historiques (TF1, France 2, France 3, Canal+, M6, France 5 et Arte) ont vu leur audience continuer à baisser en 2008, avec une part d’audience tombée à 73 %, contre 77,6 % un an plus tôt. TF1 a perdu 1,3 point en un an, France 2 1,9 point et France 3 1,1 point. Seul M6 tire son épingle jeu  » (Les Echos, 3 mars)

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