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Jeudi d’Acrimed : « Télévision et politique : la télé-politique de Nicolas Sarkozy », le 1er avril

Les rapports de Nicolas Sarkozy avec les médias ne sont pas réductibles à l’emprise directe qu’il s’efforce d’exercer sur eux. Avec Silvio Berlusconi, il met en œuvre une nouvelle mise en scène du politique – le sarkoberlusconisme – et la porte à l’écran.

Pour débattre de cette télé-politique :

« Jeudi d’Acrimed »


Jeudi 1er avril, à 19h,
à la Bourse du travail de Paris


3 rue du Château d’eau, Paris 10ème

Avec Pierre Musso, auteur de Télé-politique. Le sarkoberlusconisme à l’écran, Éditions de l’Aube. La Tour d’Aigues, novembre 2009. Voir ici même : présentation et extrait.


En guise de présentation du débat :

L’analyse comparative de l’histoire de la télévision en France et en Italie montre comment une néo-télévision s’est emparée de la politique, mais surtout comment la politique, sous les règnes de Silvio Berlusconi et de Nicolas Sarkozy, a vampirisé la télévision, à la faveur de sa dérégulation.

Les rapports entre la politique et la télévision ne relèvent pas seulement de la possession et/ou de la mise sous tutelle de la télévision par le politique, mais de l’adoption des techniques de la télévision par le politique qui, combinées avec celles du néo-management, assure la promotion de l’ « Etat-entreprise ».

Cette « télé-politique », ajustée à la contre-révolution néo-libérale, importe donc dans une néo-politique les mises en scènes de la néo-télévision, avec, entre autres conséquences, « une dépravation du politique et une politisation du divertissement ».

Pour comprendre cette télé-politique – et en particulier la télé-politique de Nicolas Sarkozy – il faut donc rompre avec tous les schémas de la « manipulation », ne pas se borner à recenser les effets indéniables de l’appropriation des chaînes et/ou de leur contrôle direct et renouveler à la fois l’approche de la télévision, de la politique et de leur interaction. (Acrimed)

 
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