Tous les publics sont concernés : la régression des politiques publiques menace d’étouffer la diversité de l’art et de la culture, d’asphyxier leur créativité, d’aggraver la précarité de leurs acteurs.
Cette régression accroît la subordination de la production et la diffusion culturelles aux intérêts privés et aux logiques commerciales et, plus ou moins directement, à des industries oligopolistiques et transnationales.
Celles-ci exercent désormais une emprise croissante sur la programmation de médias audiovisuels et électroniques. Elles le font d’autant plus et d’autant mieux que le règne du tout-marché est conforté par la réforme de l’audiovisuel public à la fois soumis à l’aggravation de son sous-financement et assujetti au pouvoir politique.
Une même politique menace le pluralisme de l’information et la diversité de la culture.
- Au lieu de donner à l’art et à la culture, les moyens de leur autonomie, de leur décentralisation et de leur développement,
- Au lieu d’aider à la protection sociale des professionnels du spectacle [2]
- Au lieu de favoriser la constitution d’un véritable service public multimédia de l’information et de la culture,
L’action publique scelle chaque jour davantage l’alliance du libéralisme économique et de l’autoritarisme politique.
C’est pour s’opposer à cette politique qu’Acrimed sera dans la rue le 29 mars [3].
Acrimed