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Filmographie - Des fictions sur les médias et le journalisme (3) : de K à N

par Armando Padovani, Laurent Dauré,

Troisième partie de notre filmographie consacrée aux films de fiction traitant des médias et du journalisme – toujours au sens large. Elle couvre les titres de K à N.

Les titres précédents : de A à D et de E à J - La suite, prochainement...

***

Kika

1993 (1994 en France) / Espagne, France / El Deseo S.A. et CiBy 2000 / 114’ / Comédie dramatique

Réalisation  : Pedro Almodóvar

Scénario  : Pedro Almodóvar / Photographie  : Alfredo Mayo / Montage  : José Salcedo / Distribution : Verónica Forqué (Kika), Peter Coyote (Nicholas), Victoria Abril (Andrea Caracortada), Àlex Casanovas (Ramón), Rossy de Palma (Juana), Santiago Lajusticia (Pablo)…

Résumé  : L’auteur américain Nicholas fait venir la jeune maquilleuse Kika à son domicile afin qu’elle maquille le cadavre de son beau-fils Ramon, avant même que les autorités n’aient été informées de son décès. Mais Ramon n’était pas mort, simplement en état de catatonie : les bons soins que Kika lui prodigue lui donnent ainsi un second souffle. Kika se prend alors de sympathie pour Ramon, qui lui conte la triste histoire de sa vie, notamment les circonstances étranges de la mort de sa mère. Mais après avoir emménagé avec Ramon, Kika finit par entretenir une liaison avec son père. Pour compliquer les choses, la star de la télé people Andrea Caracortada, qui a été la maîtresse de Nicholas et qui comptait Ramon parmi ses patients lorsqu’elle était psychologue, ne les lâche pas d’une semelle. Elle est en effet persuadée qu’en restant à leurs côtés, elle finira par être témoin d’un événement fracassant qu’elle pourra alors exploiter dans son émission.

L.A. Confidential

1997 / États-Unis / Regency Enterprises, The Wolper Organization et Warner Bros. Pictures / 138’ / Drame policier

Réalisation  : Curtis Hanson

Scénario  : Curtis Hanson et Brian Helgeland (adapté du roman de James Ellroy) / Photographie  : Dante Spinotti / Montage  : Peter Honess / Musique  : Jerry Goldsmith / Distribution  : Guy Pearce (Edmund J. « Ed » Exley), Russell Crowe (Wendell « Bud » White), Kevin Spacey (Jack Vincennes), Kim Basinger (Lynn Bracken), James Cromwell (Dudley Smith), Danny DeVito (Sid Hudgens), David Strathairn (Pierce Morehouse Patchett), Ron Rifkin (Ellis Loew), Graham Beckel (Richard « Dick » Stensland)...

Résumé  : Los Angeles, années 50. Alors que la ville est sujette à une vague de règlements de comptes après la chute du caïd de la pègre Mickey Cohen, la police criminelle se mobilise toute entière sur l’affaire de « L’Oiseau de nuit ». Un massacre a eu lieu dans ce bar, un ancien flic est parmi les victimes. Trois inspecteurs au style radicalement différent vont être amenés à coopérer pour démêler les fils d’une histoire plus compliquée qu’il n’y paraît. Leur enquête dévoile un Los Angeles envahi par la corruption, la violence et la prostitution ; on découvre aussi les aspects peu reluisants d’Hollywood et d’une presse à scandale sans scrupule.

Là-haut, un roi au-dessus des nuages

2004 / France / Euripide Productions, arte France Cinéma et France 2 Cinéma / 100’ / Drame

Réalisation  : Pierre Schoendoerffer

Scénario  : Pierre Schoendoerffer et Ludovic Schoendoerffer / Photographie  : François Protat / Montage  : Jean-Sébastien Desbordes et Louise Surprenant / Musique  : Laurent Petitgirard / Distribution  : Bruno Cremer (le colonel), Claude Rich (le rédacteur en chef), Florence Darel (la journaliste), Jacques Perrin (Henri Lanvern, le cinéaste), Wojciech Pszoniak (le producteur), Christophe Reymond (le journaliste insolent), Gérard Oury (le général de La Motte-Noire), Jacques Dufilho (le recteur)...

Résumé  : Paris, 1977, une journaliste du Figaro enquête sur la disparition d’Henri Lanvern, un cinéaste qui était en train de tourner dans les hautes régions de Thaïlande un film s’intitulant Un roi au-dessus des nuages. Ancien militaire, Lanvern aurait accepté une mission à la demande des services secrets français afin de couvrir l’évasion de son vieil ami de guerre, le général Cao Ba Ky, évadé d’un camp de rééducation communiste. La journaliste enquête sur la disparition et recueille les témoignages de nombreuses personnes qui ont connu Lanvern, dont un colonel des services de renseignements, un journaliste et un monteur de cinéma.

Larry Flynt (The People vs. Larry Flynt)

1996 (1997 en France) / États-Unis / Columbia Pictures Corporation, Filmhaus, Illusion Entertainment, Ixtlan et Phoenix Pictures / 129’ / Comédie dramatique, biopic

Réalisation  : Miloš Forman

Scénario  : Scott Alexander et Larry Karaszewski / Photographie  : Philippe Rousselot / Montage  : Christopher Tellefsen / Musique  : Thomas Newman / Distribution  : Woody Harrelson (Larry Flynt), Courtney Love (Althea Leasure), Edward Norton (Alan Isaacman), Brett Harrelson (Jimmy Flynt), Donna Hanover (Ruth Carter Stapleton), James Cromwell (Charles Keating), Richard Paul (Jerry Falwell), Crispin Glover (Arlo)...

Résumé  : Larry Flynt est un personnage excentrique qui fait scandale. Propriétaire d’une petite boîte de strip-tease, animé d’une grande ambition, il lance dans les années 1970 un concurrent au mauvais goût délibéré du magazine Playboy, qu’il baptise Hustler. Cette publication s’illustre par son audace et son immoralité, provoquant la réaction des ligues de vertu, qui ne tardent pas à lui intenter un procès. Larry s’en moque. Il considère les institutions américaines de la même manière que ses collaborateurs, avec un solide mépris. On l’emprisonne, mais cela ne suffit pas à le faire taire, au contraire. Il s’attache aussi à dénoncer les horreurs de la guerre et devient l’homme à abattre.

Las Vegas parano (Fear and Loathing in Las Vegas)

1998 / États-Unis / Fear and Loathing LLC, Rhino Films, Shark Productions, Summit Entertainment et Universal Pictures / 118’ / Comédie dramatique

Réalisation  : Terry Gilliam

Scénario  : Terry Gilliam, Tony Grisoni, Alex Cox et Tod Davies (adapté du roman de Hunter S. Thompson) / Photographie  : Nicola Pecorini / Montage  : Lesley Walker / Musique  : Ray Cooper / Distribution  : Johnny Depp (Raoul Duke), Benicio Del Toro (Maître Gonzo), Tobey Maguire (l’auto-stoppeur), Christina Ricci (Lucy), Gary Busey (l’agent de patrouille de la route), Ellen Barkin (la serveuse au North Star Café), Cameron Diaz (la reporter télé blonde), Craig Bierko (Lacerda), Mark Harmon (le reporter du magazine au Mint 400), Michael Jeter (L. Ron Bumquist)...

Résumé  : En 1971, le journaliste Raoul Duke, accompagné de son avocat, Maître Gonzo, traverse l’Ouest des États-Unis en voiture pour rejoindre Las Vegas. Il a été chargé d’y couvrir un événement sportif majeur, les 400 miles de Las Vegas, une course de motos aux allures de kermesse populaire. Mais ce reportage n’est qu’un prétexte pour Duke et Gonzo, ils ont emmené avec eux une panoplie des drogues les plus diverses et comptent bien s’adonner à leur consommation tout au long de leur séjour, cherchant à échapper au cynisme des années 70 pour retrouver le véritable esprit du « rêve américain » qui animait les années 60. Ils vivent alors des aventures mentales entre délire psychédéilique et cauchemar éveillé. Toujours en quête de la dose en plus, ils sombrent dans des transes hallucinatoires qui sont toujours à la limite de leur amener de gros ennuis.

Lawrence d’Arabie (Lawrence of Arabia)

1962 (1963 en France) / Royaume-Uni / Columbia Pictures et Horizon Pictures (G.B.) Ltd / 221’ (242’ pour la director’s cut) / Biographie, drame historique, aventure

Réalisation  : David Lean

Scénario  : Robert Bolt et Michael Wilson (adapté du livre de Thomas Edward Lawrence Les Sept Piliers de la Sagesse) / Photographie  : Freddie Young / Montage  : Anne V. Coates / Musique  : Maurice Jarre / Distribution  : Peter O’Toole (Thomas Edward Lawrence), Omar Sharif (Shérif Ali Ibn el Kharish), Alec Guinness (Fayçal ibn Hussein), Anthony Quinn (Auda ibu Tayi), Claude Rains (le colonel Dryden), Jack Hawkins (le général Allenby), Anthony Quayle (le colonel Harry Brighton), Arthur Kennedy (Jackson Bentley), José Ferrer (le bey turc)...

Résumé  : Thomas Edward Lawrence est un officier britannique du renseignement en poste à la surveillance du canal de Suez pendant la Première Guerre mondiale. Il part observer les progrès de la révolte arabe contre les Turcs. Lawrence conseille aux Arabes du chérif Fayçal ibn Hussein en Syrie de s’opposer à l’Empire ottoman et de fonder une nation arabe indépendante et moderne. Dans le désert il organise la guérilla armée et commande les Arabes dans leurs raids et leurs opérations de sabotage. Lawrence est un homme fantasque et intègre, parfois difficile à cerner. Il intrigue autant les Arabes que les Occidentaux. Fasciné par le désert et ses tribus, il devient très proches des Arabes. Un journaliste le suit pour essayer de comprendre ce personnage à la renommée grandissante. Le rapport ambivalent qu’il entretient avec le pouvoir et la gloire conduira Lawrence dans des états de fort trouble intérieur.

Lions et agneaux (Lions for Lambs)

2007 / États-Unis / Metro-Goldwyn-Mayer, United Artists, Wildwood Enterprises, Brat Na Pont Productions, Andell Entertainment et Cruise/Wagner Productions / 90’ / Drame

Réalisation  : Robert Redford

Scénario  : Matthew Michael Carnahan / Photographie  : Philippe Rousselot / Montage  : Joe Hutshing / Musique  : Mark Isham / Distribution  : Meryl Streep (Janine Roth), Tom Cruise (Jasper Irving), Robert Redford (Stephen Malley), Michael Peña (Ernest Rodriguez), Derek Luke (Arian Finch), Andrew Garfield (Todd), Peter Berg (Falco), Kevin Dunn (Howard)...

Résumé  : Six personnages principaux arrivés à un tournant de leur vie, trois récits entremêlés qui ont en commun la « guerre contre le terrorisme » des États-Unis. Un professeur d’université tente de transmettre son sens de l’idéal à un de ses jeunes étudiants, brillant mais égoïste et blasé ; deux anciens élèves de ce même professeur, engagés volontaires en Afghanistan, subissent les conséquences dramatiques d’une politique décidée à 15 000 km de là ; un sénateur ambitieux et une journaliste aguerrie s’affrontent dans un duel d’intelligence, de charme et d’intérêts. Le sénateur, qui brigue l’investiture pour les prochaines présidentielles, a invité la journaliste de télévision pour tenter de lui « vendre » la stratégie de l’administration Bush après les invasions de l’Irak et de l’Afghanistan. La journaliste a encore quelques scrupules à se laisser « acheter » mais pour son rédacteur en chef, pas question de rater un scoop.

Louis 19, le roi des ondes

1994 (1995 en France) / Canada, France / Eiffel Productions, Les Films Stock International / 95’ / Comédie romantique

Réalisation  : Michel Poulette

Scénario  : Sylvie Bouchaud, Émile Gaudreault, Michel Michaud et Michel Poulette / Photographie  : Daniel Jobin / Montage  : Denis Papillon / Musique  : Jean-Marie Benoit / Distribution : Martin Drainville (Louis Jobin), Zenhu Han (Sam Ying), Chantal Fontaine (la journaliste), Gilbert Lachance (Rémi)...

Résumé  : La télévision est l’obsession majeure de Louis Jobin, qui consacre autant de temps que possible à la regarder. Il a toujours rêvé de passer à la télévision, et son rêve devient réalité lorsqu’il gagne le concours Big Star. Mais le premier prix qu’il a remporté lui impose d’être filmé 24 heures sur 24, où qu’il se trouve, et ce durant une période de trois mois. Et tout ce temps, l’émission est diffusée en direct sur Canal 19 Montréal. Louis va ainsi devenir le héros de millions de spectateurs. Le problème, aux yeux des cadres de Canal 19, c’est que la vie que Louis Jobin mène est bien ennuyeuse ; ils décident donc de la pimenter quelque peu.

Mad City

1997 (1998 en France) / États-Unis / Arnold Kopelson Productions, Punch Productions / 113’ / Drame, thriller

Réalisation  : Constantin Costa-Gavras

Scénario  : Tom Matthews et Eric Williams / Photographie  : Patrick Blossier / Montage  : Françoise Bonnot / Musique  : Thomas Newman et Philippe Sarde / Distribution : John Travolta (Sam Baily), Dustin Hoffman (Max Brackett), Mia Kirshner (Laurie), Alan Alda (Kevin Hollander), Robert Prosky (Lou Potts)...

Résumé  : Sam Baily perd son boulot d’agent de sécurité au musée d’histoire naturelle. Désespéré à l’idée de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, il prend en otages son chef et des enfants en visite. Le journaliste télé Max Brackett, qui attendait depuis longtemps l’occasion de redorer son blason professionnel, était justement présent pour une interview du conservateur au sujet des difficultés financières du musée ; il tient là un scoop et se retrouve directement impliqué dans la prise d’otages. Il s’improvise médiateur entre le preneur d’otages, la police et le monde extérieur. Mais de fait, calmer les tensions lui importe bien moins que de prendre sa revanche médiatique sur son rival Kevin Hollander.

Manipulations (The Contender)

2001 / États-Unis, Royaume-Uni et Allemagne / Cinerenta Medienbeteiligungs KG, Cinecontender et Battleground Productions / 126’ / Drame, thriller

Réalisation  : Rod Lurie

Scénario  : Rod Lurie / Photographie  : Denis Maloney / Montage  : Michael Jablow / Musique  : Larry Groupé / Distribution  : Gary Oldman (Sheldon Runyon), Joan Allen (Laine Hanson), Jeff Bridges (Jackson Evans), Christian Slater (Reginald Webster), Sam Elliott (Kermit Newman), William L. Petersen (Jack Hathaway), Saul Rubinek (Jerry Tolliver), Philip Baker Hall (Oscar Billings), Mike Binder (Lewis Hollis)...

Résumé  : Après le décès de son vice-président, le président Jackson Evans décide de nommer la sénatrice Laine Hanson pour le remplacer. Elle est la première femme à occuper ce poste et c’est avec joie qu’elle accepte. Mais d’aucuns s’opposent à ce choix et vont s’efforcer de salir la réputation de Hanson, surtout Shelly Runyon, chef du camp républicain, qui souhaite compromettre la nomination de l’ex-sénatrice par le Congrès et la discréditer aux yeux du peuple américain. Des événements de la vie passée de Hanson vont ressurgir. Elle est notamment accusée d’avoir participé, dans sa jeunesse, à une orgie alors qu’elle était ivre. Les enquêtes et les séances devant les feux des sénateurs et des médias se succèdent. Confrontée aux préjugés de la vieille garde et à l’ambition des jeunes loups, Laine Hanson va devoir se battre sur tous les fronts pour mettre fin à cette calomnie et protéger son avenir politique.

Masques

1987 / France / MK2 Productions / 100’ / Comédie dramatique, policier

Réalisation  : Claude Chabrol

Scénario  : Odile Barski et Claude Chabrol / Photographie  : Jean Rabier / Montage  : Monique Fardoulis / Musique  : Matthieu Chabrol / Distribution : Philippe Noiret (Christian Legagneur), Robin Renucci (Roland Wolf), Bernadette Laffont (la masseuse), Monique Chaumette (Colette), Anne Brochet (Catherine), Roger Dumas (Manu)…

Résumé  : Jeune journaliste, Roland Wolf fait part de son envie d’écrire sa biographie au présentateur-vedette de télévision Christian Legagneur. Ce dernier l’invite alors à venir travailler à ses côtés dans sa maison de campagne, où il est bien entouré et où il sera à même de lui consacrer plusieurs journées d’entretiens. Mais les rires de Legagneur et son apparente intimité sont sans intérêt aucun pour le livre, devant lequel il ne cesse de se défiler, promettant toujours à Wolf de lui accorder plus de temps ultérieurement. Wolf lui-même cache son jeu, puisqu’en réalité, s’il s’est rapproché de Lagagneur, c’est avant toute chose parce qu’il espère retrouver la trace de sa sœur Madeleine, mystérieusement disparue. Elle était en effet l’amie de Catherine, la filleule du présentateur, qui semble en proie à un mal étrange. Roland Wolf séduit Catherine et découvre que Legagneur projette de la tuer pour pouvoir s’approprier sa fortune. Démasqué durant une émission, Christian Legagneur confesse non seulement sa culpabilité en direct, mais aussi le mépris qu’il a pour son public.

Max Headroom : 20 Minutes Into the Future

1985 / Royaume-Uni / Chrysalis / 57’ / Drame, science-fiction

Réalisation  : Annabel Jankel et Rocky Morton

Scénario  : Annabel Jankel, Rocky Morton, Steve Roberts et Colin Wilson / Photographie  : Trevor Brooker et Phil Meheux / Montage  : Michael Bradsell / Musique  : Chris Cross et Midge Ure / Distribution : Matt Frewer (Edison Carter/Max Headroom), Nickolas Grace (Grossman), Hilary Tindall (Dominique), William Morgan Sheppard (Blank Reg), Amanda Pays (Theora Jones), Paul Spurrier (Bryce Lynch)…

Résumé  : Dans un futur post-apocalyptique où les postes de télévision sont plus importants que la nourriture, les taux d’audience constituent la plus importante devise de la nation. Edison Carter, un reporter télé, tente de dévoiler la corruption et la cupidité au grand jour. Il a en effet découvert que la chaîne Network 23 qui l’emploie a mis au point une nouvelle forme de publicité subliminale pour empêcher les spectateurs de changer de chaîne. Mais cette technique s’avère aussi être fatale pour certains d’entre eux. Alors qu’il tente de s’échapper des bureaux de la chaîne avec une preuve accablante, Edison se blesse gravement à la tête. Bryce Lynch, un génial scientifique adolescent, est chargé par la chaîne de numériser l’esprit d’Edison ; avec ces enregistrements, Network 23 pourra ainsi créer un double numérique du journaliste, qui permettra de dissimuler sa mort au public.

Meurtres en direct (Wrong Is Right)

1982 / États-Unis / Columbia Pictures Corporation et Rastar Productions / 117’ / Comédie dramatique

Réalisation  : Richard Brooks

Scénario : Richard Brooks (adapté du roman de Charles McCarry) / Photographie  : Fred J. Koenekamp / Montage  : George Grenville / Musique  : Artie Kane / Distribution : Sean Connery (Patrick Hale), George Grizzard (President Lockwood), Robert Conrad (Général Wombat), Katharine Ross (Sally Blake), G.D. Spradlin (Philindros), John Saxon (Homer Hubbard), Henry Silva (Rafeeq)...

Résumé  : Dans un futur proche, la violence est devenue un sport national et la qualité des informations télévisées a sombré. En contact avec tous les grands de ce monde, le reporter Patrick Hale parcourt le globe. Il va interviewer une vieille connaissance dans un pays arabe fictif : le roi Ibn Awad. Ce dernier l’informe que le président des États-Unis pourrait avoir ordonné sa destitution. En conséquence, il s’est arrangé pour faire livrer deux armes nucléaires de la taille d’une valise à un terroriste, avec l’intention de les déclencher en Israël et aux États-Unis, à moins que le président américain ne démissionne. Le journaliste part alors à la recherche des valises à travers le monde et découvre le rôle joué dans cette affaire par les agences gouvernementales américaines.

Mille milliards de dollars

1982 / France / V. Films, S.F.P.C. et Films A2 / 132’ / Thriller

Réalisation  : Henri Verneuil

Scénario  : Henri Verneuil / Photographie  : Jean-Louis Picavet / Montage  : Pierre Gillette / Musique  : Philippe Sarde / Distribution : Patrick Dewaere (Paul Kerjean), Michel Auclair (Michel Saint-Claude), Caroline Cellier (Hélène Kerjean), Charles Denner (Walter), Anny Duperey (Laura Weber), Jeanne Moreau (Mme Benoît Lambert)...

Résumé  : Journaliste à La Tribune, Paul Kerjean reçoit un jour un appel téléphonique accusant l’industriel Jacques Benoît-Lambert de corruption. Selon son correspondant anonyme, c’est parce qu’il a touché des pots de vin qu’il a accepté de céder une usine française à l’étranger. Kerjean mène son enquête, qui confirme le contenu du coup de fil anonyme, et il dénonce donc les agissements de l’industriel corrompu dans les colonnes de son journal. Mais le lendemain de la publication de son article, on retrouve le corps sans vie de Jacques Benoît-Lambert : ne supportant pas le scandale dont il est à l’origine, il s’est donné la mort. Ébranlé par la nouvelle, Kerjean décide de prolonger son enquête, et découvre que les services secrets américains ne sont pas étrangers à l’affaire.

Minuit dans le jardin du bien et du mal (Midnight in the Garden of Good and Evil)

1997 (1998 en France) / États-Unis / Malpaso Productions, Silver Pictures et Warner Bros. Pictures / 155’ / Drame

Réalisation  : Clint Eastwood

Scénario  : John Lee Hancock (adapté du roman de John Berendt) / Photographie  : Jack N. Green / Montage  : Joel Cox / Musique  : Johnny Mercer et Lennie Niehaus / Distribution  : John Cusack (John Kelso), Kevin Spacey (Jim Williams), Jack Thompson (Sonny Seiler), Jude Law (Billy Hanson), Paul Hipp (Joe Odom), Alison Eastwood (Mandy Nicholls), Irma P. Hall (Minerva), Kim Hunter (Betty Harty), Lady Chablis Deveau (elle-même)...

Résumé  : John Kelso est envoyé par le magazine Town and Country à Savannah pour couvrir la grande fête qu’organise chaque Noël Jim Williams, antiquaire et collectionneur d’art dans sa résidence, Mercer House, située dans le cœur historique de la ville. C’est l’occasion pour le journaliste de rencontrer le gratin local, composé pour l’essentiel de personnages excentriques, et de s’imprégner de l’atmosphere raffinée de Savannah. Mais durant la nuit, John Williams est arrêté et inculpé du meurtre de son jeune compagnon, Billy Hanson. Flairant un scandale mondain, John Kelso décide de rester.

Morning glory

2010 (2011 pour la France) / États-Unis / Bad Robot et Goldcrest Pictures / 107’ / Drame, comédie romantique

Réalisation  : Roger Michell

Scénario  : Aline Brosh McKenna / Photographie  : Alwin H. Kuchler / Montage  : Daniel Farrell, Nick Moore et Steven Weisberg / Musique  : David Arnold / Distribution : Rachel McAdams (Becky Fuller), Harrison Ford (Mike Pomeroy), Diane Keaton (Colleen Peck), Jeff Goldblum (Jerry Barnes), Patrick Wilson (Adam Bennett), Curtis « 50 Cent » Jackson (lui-même)…

Résumé  : Becky Fuller est productrice de programmes télévisés de la tranche matinale. Elle a beau être dévouée corps et âme à son travail, elle finit tout de même par le perdre. Et comme elle a désespérément besoin d’un nouveau poste, elle accepte le défi que lui propose Jerry Barnes, à savoir redynamiser l’émission « Daybreak », la matinale à l’audimat le plus faible du pays. Pour ce faire, elle recrute la star du journalisme Mike Pomeroy, dont les qualités ne masquent hélas pas les défauts. La relation qu’il entretient avec la co-présentatrice Colleen Peck est en effet pour le moins tendue, et ce qui se dit hors-antenne finit par s’immiscer dans le direct. Becky doit alors lutter pour que le professionnalisme reprenne ses droits et que l’audimat cesse de plonger, le tout alors qu’elle est en train de tomber amoureuse du beau producteur Adam Bennet.

La Mort en direct

1980 / France, Allemagne de l’Ouest et Royaume-Uni / Films A2, Gaumont International, Little Bear, Sara Films, Selta Films, Société Française de Production (SFP) et TV13 Filmproduktion / 128’ / Fantastique, drame

Réalisation  : Bertrand Tavernier

Scénario : David Rayfiel, Bertrand Tavernier et Géza von Radványi (adapté du roman de David Compton) / Photographie  : Pierre-William Glenn / Montage  : Michael Ellis et Armand Psenny / Musique  : Antoine Duhamel / Distribution : Romy Schneider (Katherine Mortenhoe), Harvey Keitel (Roddy), Harry Dean Stanton (Vincent Ferriman), Thérèse Liotard (Tracey), Max von Sydow (Gerald Mortenhoe)…

Résumé  : Dans un futur proche, l’écrivain à succès Katherine Mortenhoe apprend qu’elle est atteinte d’une maladie incurable, qui la condamne à brève échéance. Une chaîne de télévision prend alors contact avec elle, souhaitant la filmer pour son émission « La Mort en direct ». Comme elle s’y refuse, un producteur charge Roddy, un caméraman doté d’une caméra implantée dans le cerveau, de filmer l’écrivain à son insu.

Le Mystificateur (Shattered glass)

2003 / États-Unis et Canada / Lions Gate Films, Cruise/Wagner Productions, Baumgarten Merims Productions et Forest Park Pictures / 94’ / Drame historique

Réalisation  : Billy Ray

Scénario  : Buzz Bissinger et Billy Ray / Photographie  : Mandy Walker / Montage  : Jeffrey Ford / Musique  : Mychael Danna / Distribution : Hayden Christensen (Stephen Glass), Steve Zhan (Adam L. Penenberg), Peter Sarsgaard (Charles « Chuck » Lane), Chloë Sevigny (Caitlin Avey), Rosario Dawson (Andy Fox), Melanie Lynksey (Amy Brand)…

Résumé  : L’histoire vraie d’un jeune journaliste qui fit les beaux jours de Rolling Stone et qui parvint à rejoindre l’équipe éditoriale de The New Republic avant même d’avoir atteint l’âge de trente ans. Impatient, il montera des articles sur des faits et sources issus de sa seule imagination afin d’accéder plus vite à la notoriété qu’il convoite. Mais le pot aux roses finira par être découvert, et sa chute n’en sera que plus dure.

Network, main basse sur la TV (Network)

1976 (1977 en France) / États-Unis / Metro-Goldwyn-Mayer et United Artists / 121’ / Drame

Réalisation  : Sidney Lumet

Scénario  : Paddy Chayefsky / Photographie  : Owen Roizman / Montage  : Alan Heim / Musique  : Elliot Lawrence / Distribution : Faye Dunaway (Diana Christensen), William Holden (Max Schumacher), Peter Finch (Howard Beale), Robert Duvall (Frank Hackett), Wesley Addy (Nelson Chaney), Marlene Warfield (Laureen Hobbs), Ned Beatty (Arthur Jensen), Beatrice Straight (Louise Schumacher)...

Résumé  : Howard Beale, présentateur du journal du soir sur la chaîne UBS depuis de nombreuses années, apprend qu’on ne veut plus de lui, pour cause d’audience sur le déclin. Le lendemain, il annonce à l’antenne qu’il se tirera une balle dans la tête en direct dans une prochaine édition. Suite à cet incident, UBS riposte en le congédiant immédiatement. Mais après l’intervention de son meilleur ami et collègue, Max Schumacher, la chaîne le laisse revenir une dernière fois, le temps de faire ses adieux dignement. Beale promet de s’excuser pour son coup d’éclat. Mais une fois à l’antenne, il se lance dans une tirade dans laquelle il dit sans détour tout le mal qu’il pense de la vie et de la société. Ce nouveau scandale fait s’envoler l’audience du journal qui devient alors le centre de l’attention médiatique. Sur les conseils de Diana Christensen, une jeune et ambitieuse responsable des programmes, UBS décide alors de tirer parti de la nouvelle popularité d’Howard Beale en annulant son éviction. Bien qu’il soit de plus en plus illuminé, il se voit même confier une émission dans laquelle il sera un « prophète en colère dénonçant les hypocrisies de notre époque ». Parallèlement à ces événements, UBS subit un vaste plan de restructuration mené par l’impitoyable Frank Hackett, le représentant du groupe financier qui possède la chaîne.

Voir l’article que nous avons consacré à ce film.

New York-Miami (It Happened One Night)

1934 / États-Unis / Columbia Pictures Corporation / 105’ / Comédie romantique

Réalisation  : Frank Capra

Scénario  : Robert Riskin (adapté de la nouvelle de Samuel Hopkins Adams) / Photographie  : Joseph Walker / Montage  : Gene Havlick / Musique  : Howard Jackson / Distribution : Clark Gable (Peter Warne), Claudette Colbert (Ellie Andrews), Walter Connolly (Andrews), Roscoe Karns (Shapeley), Jameson Thomas (King Westley)…

Résumé  : Fille gâtée, Ellie décide d’épouser l’aviateur « King » Westley contre l’avis de son père millionnaire. Mais ce dernier ne l’entend pas de cette oreille et il n’hésite pas à faire enlever sa fille avant que le mariage n’ait pu être consommé. Ellie s’enfuit alors du yacht où elle était retenue par son père et prend place à bord d’un bus à destination de New York, où elle compte rejoindre son mari. Un avis de recherche est publié dans les journaux, avec récompense à l’appui, et c’est ainsi que le journaliste sans le sou Peter Warne reconnaît la jeune fille dans le bus. Il lui propose un marché : ou bien elle lui accorde l’exclusivité de son escapade et il l’aidera à rejoindre Westley, ou bien il contactera son père pour lui dire où se trouve sa fille et récupérer la récompense promise. Ellie choisit la première option, ce qui lui impose de se faire passer pour l’épouse de Peter.


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