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« Jeudi d’Acrimed » : « Le journalisme d’investigation », avec Fabrice Arfi, de Mediapart, et Henri Maler (14 novembre 2013)

Le journalisme de commentaires écrase trop souvent le journalisme d’enquête, voire même le journalisme de simple information. Fait exception ou semble faire exception ce que l’on appelle le « journalisme d’investigation ». De quoi est-il le nom ? Quels sont ses cibles, ses méthodes, ses limites, ses effets ? Telles sont les questions qui seront posées à l’invité d’Acrimed : Fabrice Arfi, de Mediapart, au cours d’un débat avec Henri Maler, d’Acrimed.

« Jeudi d’Acrimed »
jeudi 14 novembre 2013 à 19 heures
à la Bourse du travail de Paris
3, rue du Château-d’Eau, Paris 10e




En guise de présentation du débat (par Acrimed)

Qu’est-ce que le « journalisme d’investigation » ? L’expression n’est-elle pas un pléonasme ? Tout journalisme n’est-il pas ou ne devrait-il pas être d’investigation ? Sinon, qu’est ce qui fait sa particularité ? Qu’est-ce qui le distingue d’un simple journalisme de révélation qui se borne à produire les informations fournies par des sources (dont le secret doit être protégé) ou des documents de toute nature (qui sont entourés, légalement ou pas, de secret) ?

Quelles sont les terrains d’investigation du journalisme qui prend communément ce titre ? Quelles sont ses cibles ? Quels sont les secrets qu’il s’efforce d’éventer ? Exclusivement, les « affaires » de corruption politique, judiciaire ou financière ? Ou bien s’efforce-t-il de pénétrer dans les enceintes protégées des regards, comme les conseils d’administration des entreprises ou, plus simplement, les entreprises elles-mêmes ? Qu’est-ce qui le distingue alors du journalisme d’enquête sociale, ce parent pauvre du journalisme aujourd’hui ?

Quelles sont les méthodes de ce journalisme et les limites qu’il se fixe ? Quels sont les risques qu’il prend quand on sait que la liste est longue des fausses révélations et des fausses affaires ?

Et surtout : quels sont les effets qu’il escompte et les effets qu’il obtient ? La focalisation sur les « affaires politico-financières » est-elle une réponse effective au droit de savoir qui renforce la vie démocratique et la conscience politique des citoyens ? Ou bien un substitut, qui peut être aussi bien relativement inoffensif que véritablement nocif, parce qu’il détourne de questions plus essentielles et alimente la dépolitisation, voire le cynisme ?

Telles sont les questions auxquelles on tentera de répondre.

 
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