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« 90’ Enquêtes » sur TMC : racolages sécuritaires et spectaculaires

par Blaise Magnin,

En 2005, TF1 rachète au groupe Pathé, TMC, chaîne diffusée gratuitement sur la TNT, pour s’en servir comme pompe à publicité sur le réseau numérique terrestre. Bien que la chaîne se veuille généraliste, l’information est le parent pauvre de sa grille de programmes qui propose surtout beaucoup de séries (policières, de préférence) et beaucoup de divertissement (bas de gamme, autant que possible). Et bien que la chaîne propose plusieurs « magazines », seule « 90’ Enquêtes » s’appuie sur un travail journalistique.



Misère de ce journalisme ! En effet, l’émission consiste surtout à traquer des faits divers crapoteux en suivant dans leurs activités quotidiennes tout ce que la France compte de forces de l’ordre, puis à mettre le tout en scène de façon anxiogène. Le pire de l’information télévisée en quelque sorte.

L’orientation éditoriale de « 90’ Enquêtes » est résumée ainsi sur le site de l’émission : « Informer, alerter, révéler : le magazine "90’ Enquêtes", présenté par Carole Rousseau, se veut un outil permettant aux téléspectateurs de déjouer les escroqueries et de se prémunir contre les grands dangers et les petits tracas de la vie quotidienne. Les sujets les plus fréquemment traités concernent des faits de société, notamment la sécurité routière, la délinquance et surtout les enquêtes de police et de gendarmerie. »

« Informer » et « révéler » ? Ces deux termes » sont parfaitement inappropriés. Reste l’ambition affichée de constituer « un outil permettant aux téléspectateurs de déjouer les escroqueries et de se prémunir contre les grands dangers et les petits tracas de la vie quotidienne » : aussi confuse et incongrue soit-elle, elle répond assez bien à la mission que se fixe l’émission. « Alerter » ? Alarmer, plutôt, et dramatiser à l’excès : tel est le ton général des « enquêtes » qui incitent à croire que la France est un vaste coupe-gorge où le danger et la menace sont omniprésents.

La description des « sujets traités » est tout à fait conforme à la programmation affligeante de l’émission, comme nous avons pu le constater en consultant les sommaires des reportages diffusés depuis début 2011 sur le site de l’émission. Il s’avère en effet que « 90’ Enquêtes » voue une véritable passion aux forces de l’ordre.

Sur un total de 120 reportages, 39 ont un titre qui fait directement référence à la police et à la gendarmerie et 36 à la délinquance ou au crime. Soit 75 reportages (plus de 60 % du total, le reste étant consacré aux « faits de société ») ayant un seul et même sujet : l’action (les journalistes de « 90’ Enquêtes » diraient « la guerre ») quotidienne de la police ou de la gendarmerie contre la petite délinquance !

I. Une liste (soigneusement) organisée

Gagnés nous aussi par la passion de l’ordre, nous avons rangé les sujets abordés par thèmes. Pour plus de lisibilité. Le lecteur pressé peut parcourir rapidement la liste des rubriques que nous avons retenues. Mais il aurait tort de se priver des délectables « révélations » que lui réservera une lecture détaillée.

1. Les forces de l’ordre

 Tour de France des gendarmeries : « Gendarmerie : un quotidien sous haute tension » ; « Gendarmes de La Réunion » ; « Gendarmes de montagne : pistes de ski sous surveillance » ; « Gendarmes de Provence : cambriolages, vols et agressions » ; « Gendarmes de la Côte d’Azur » ; « Les gendarmes de Saint-Tropez » ; « Coups de filet, ADN, cambriolages : les gendarmes de la Drôme ».

 Tour de France (et d’ailleurs) des commissariats : « Police du Nord : cambrioleurs, receleurs et trafiquants » ; « Strasbourg : quand la police veille sur la ville » ; « Stups de Nanterre : à la poursuite des trafiquants » ; « Flics de choc pour banlieue chic » ; « Quand la délinquance envahit les quartiers chics » ; « Paris : la police des beaux quartiers en action » ; « Flics à Miami : Enquête dans la cité du vice ».

 Policiers et gendarmes à moto : « Les motards de la loi en action » ; « Motards de la loi : à la poursuite des chauffards » ; « Motards de la loi : les anges gardiens de la route » ; « Motards de la loi : enquête sur les nouveaux justiciers de la route ».

 Brigades anti-criminalité (BAC) : « En immersion au cœur de la BAC » ; « Vols, cambriolages, agressions : au cœur de l’action avec la BAC » ; « Cambriolages, vols, rackets : la BAC de Paris en action » ; « Au cœur de l’action avec la BAC de nuit à Paris ».

 Brigades spécialisées : « Flics de choc : enquête sur les anges gardiens de la République » ; « Police : au cœur de l’unité d’élite la plus secrète » ; « Au cœur de l’action avec la police d’élite » ; « Crimes, braquages, agressions : l’unité d’élite en action » ; « Braquage, vols à main armée, attaques de commerçants : la police judiciaire en action » ; « Section de recherche : au cœur de l’enquête criminelle » ; « Police du métro : enquête sur la violence souterraine » ; « Au cœur de la brigade des accidents de la route » ; « Violences conjugales, délits, accidents : Police-Secours en pleine action ».

 Policiers en action : « Policiers contre cambrioleurs : enquête sur une nouvelle guerre » ; « Police en recherche de flagrants délits » ; « Petite délinquance : quand la police veille sur la ville » ; « Policiers contre délinquants : la traque de tous les trafics ».

 Policiers (et militaires) – divers : « Femmes flics : un quotidien sous haute tension » ; « Les jeunes recrues en action » ; « Légionnaires : 8 semaines dans l’enfer de la jungle ».

2. Délinquance et crimes

 Peur sur Paris, le 93 et Marseille : « Agressions, bagarres, accidents : Paris en état d’alerte » ; « Pigalle : les secrets d’un quartier chaud » ; « Pigalle, un quartier sous haute surveillance » » ; Paris : un été sous haute surveillance » ; « Paris en lutte contre la petite délinquance » ; « Marseille, Paris : deux villes sous haute tension » ; « Saint-Denis : au cœur des quartiers chauds du 93 ».

 Peur sur les vacances : « Soleil, mer et délinquance : l’été sera chaud » ; « Agressions, cambriolages, trafics de stups : alerte rouge dans le Languedoc » ; « Montpellier : le combat contre l’insécurité » ; « Cap d’Agde : un été sous haute surveillance » ; « Golfe de Saint-Tropez : un été sous haute surveillance » ; « Soleil, bagarres et go fast : un été sur la côte basque » ; « Secours, agressions, soirées extrêmes : les sports d’hiver sous haute tension ».

 Peur sur les stades : « Supporters, Ultras, Hooligans : carton rouge à la violence dans le foot ».

 Peur sur les transports : « Transports en commun : état d’urgence » ; « Marseille : transports en commun sous haute surveillance » ; « Autoroute du Nord : alcool, rencontres libertines et braquages ».

 Délinquance routière : « Excès de vitesse, accidents, radars : l’autoroute sous haute surveillance » ; « Excès de vitesse, accidents : quand les chauffards prennent la fuite » ; « Alcool, vitesse, accidents : quand les automobilistes prennent tous les risques » ; « Chauffards : traque à grande vitesse ».

 Délinquance armée : « Kalachnikov, fusils à pompe : enquête sur le trafic d’armes en France » ; « Vols à main armée, braquages : les petits commerçants sous tension ».

 Les escroqueries : « Les nouvelles escroqueries » ; « Escroqueries, arnaques : enquête sur ces consommateurs qui se font piéger » ; « Documents falsifiés, usurpation d’identité : la France des tricheurs » ; « Usurpation d’identité : quand les délinquants volent votre vie » ; « Contrefaçon et guerre du faux : les consommateurs en danger » ; « Fraudes, arnaques : enquête sur ces Français qui trichent » .

 Crimes variés : « Estelle Mouzin : les mystères d’une disparition » ; « La prise d’otages d’un vol d’Air France à Marignane » ; « Assassinat de Sophie Toscan du Plantier » ; « Natascha Kampusch : enquête sur les dernières zones d’ombre » » ; Assassinat de Géraldine Giraud » ; « La disparition de Dominique Ortiz » ; « Crimes passionnels : quand l’amour pousse au meurtre » ; « Edno Borba et l’assassinat de Christophe Dalmasso » ; « Affaire Maillard : drame familial ».

II. Des titres (parfaitement) éloquents

Les mots manquent pour commenter un tel fatras… Tout d’abord, on ne peut qu’être frappé par l’extrême redondance des sujets – on imagine par exemple que la côte méditerranéenne n’a plus de secrets pour les journalistes de « 90’ Enquêtes », avec pas moins de huit reportages qui y ont été tournés en trois ans !

On remarquera également la redondance du vocabulaire, la tendance à l’inflation verbale et le goût pour l’hyperbole : les journalistes ne se contentent pas de suivre les policiers ou de tourner à leurs côtés, ils sont « au cœur » de « l’action » ; les héros des reportages ne sont pas de simples fonctionnaires des forces de l’ordre, ce sont des « flics de choc », « l’unité d’élite la plus secrète », les « motards de la loi », « les anges gardiens », ou mieux « les nouveaux justiciers  » de la route, voire « les anges gardiens de la République  » ; les lieux où ils interviennent sont systématiquement en « état d’alerte », « sous haute surveillance », en « alerte rouge  », « sous haute tension  », ou en « état d’urgence  » ; et heureusement que « la police veille » car dans « la France des tricheurs », « les consommateurs [sont] en danger » et « les délinquants volent votre vie » !

On pourra noter aussi qu’avec des reportages comme « Policiers contre cambrioleurs : enquête sur une nouvelle guerre », l’émission parvient à sortir de véritables scoops et mériter son nom qui pourrait parfois sembler lourd à porter. Et s’il ne fallait retenir qu’un reportage, le sujet parfait, à la croisée de tous les thèmes de prédilection de « 90’ Enquêtes », qui sait marier le spectaculaire et l’affriolant sans en rabattre sur l’exigence journalistique, ce serait évidemment celui-ci : « Autoroute du Nord : alcool, rencontres libertines et braquages »…

À l’issue de cette plongée (un rien pénible il faut l’avouer) dans les archives de « 90’ Enquêtes », encore n’avons-nous pas abordé le traitement des sujets…

III. Un traitement journalistique (tristement) conséquent

De ce point de vue, on ne peut que saluer le sens de la cohérence de l’émission : le montage, le commentaire et la musique des reportages sont au diapason de leurs titres. Tout est fait pour exagérer la fréquence et l’intensité des interventions les forces de l’ordre – et donc des actes de délinquance –, le danger qu’ils encourent, rendre les délinquants (ou les suspects) poursuivis effrayants, et amplifier la gravité de leurs (petits) délits.

Pour preuve, on se contentera de quelques exemples tirés du reportage « Flics de choc pour banlieue chic », tourné avec les policiers du commissariat de Neuilly – évidemment, il ne s’agit pas de suivre les investigations de la brigade financière lancée aux trousses des délinquants en col blanc qui ne manquent pas dans une des communes les plus riches de France, ni d’ailleurs de s’intéresser à la lutte contre le grand banditisme qui pourrait convoiter les œuvres d’art, les voiture de luxe ou les coffres forts bien garnis des hôtels particuliers neuilléens.

Au contraire, voilà comment une courte séquence de transition résume l’objet du reportage, avec en illustration, à l’image, un long plan d’une voiture banalisée déboulant à fond de train sur un grand boulevard désert, en pleine nuit, gyrophare en action et sirène deux tons hurlante : « Cambriolages, vols de bijoux, racket, à Neuilly, les policiers de la brigade anti-criminalité sont sur le qui-vive 24 heures sur 24  »… Cambrioleurs qui forcent des volets roulants avec un tournevis pour chaparder une poignée de bijoux en or dans une chambre à coucher, femmes enceintes qui escamotent six flacons de parfum dans une boutique, adolescents impécunieux qui viennent extorquer leurs doudounes et téléphones dernier cri à ceux du quartier, etc. – la petite délinquance de subsistance et de voie publique en somme. Pourtant, à écouter les limiers de « 90’ Enquêtes », les policiers de Neuilly affrontent de grands périls :

« En fuite, le présumé cambrioleur est sur ses gardes, l’opération risque d’être musclée  » ; « Pour ces hommes de la BAC, c’est un joli coup de filet  » (ils viennent d’arrêter deux hommes suspects de s’intéresser d’un peu trop près à des jardins…) ; à propos d’un « arracheur de colliers » : « Il est l’un des hommes les plus recherchés des policiers de Neuilly » – récit : « Alors qu’elle rentrait chez elle, un homme lui demande où est le métro et subitement lui arrache son collier […] Les victimes sortent rarement indemnes de ces actes ultra violents […] Pierre et Laurent sont allés chercher la victime chez elle. Encore sous le choc, Marie, 56 ans, raconte aux policiers l’horreur qu’elle a vécue : “Oui, j’ai eu peur, parce que vous savez, on tend la main vers vous, hein, donc… Mais ça va tellement vite, tellement vite…” » Sans vouloir relativiser en aucune façon le désagrément et l’effroi de la victime, on conviendra que le commentaire aurait pu choisir des termes plus sobres qu’« horreur » et « actes ultra violents »…

On pourra aussi illustrer les procédés journalistiques utilisés dans l’émission en citant les principaux griefs d’un groupe d’amateurs de football contre le reportage « Supporters, Ultras, Hooligans : carton rouge à la violence dans le foot » diffusé le 25 février, et consignés dans une pétition de protestation : « Comment expliquer que vous ne donniez la parole à aucun chercheur, président de club, chargé de la sécurité de club, supporters non violents, personnes pourtant à même de juger de la situation ? Comment expliquer que votre reportage ne soit qu’une compilation d’images, de violences et de témoignages provocants ? […] Comment expliquer la présence de vidéos venant de Russie ou d’Allemagne, pour illustrer un reportage censé décrire la situation française ? Comment expliquer la corrélation faite entre les violences dans le football professionnel et celles, pourtant bien différentes, qui émaillent les championnats amateurs ? »

IV. Et cetera : Un cocktail (indigeste) de « faits de société »

Pour ce qui est des reportages consacrés aux « faits de société », le bilan n’est guère plus glorieux, mais moins monomaniaque et plus proche de ce que proposent des émissions comme « Capital » ou « Zone interdite » sur M6 : un cocktail de reportages sur la consommation, la santé, l’alimentation, les vacances et les célébrités.

Une fois encore, le lecteur pressé peut parcourir rapidement cette liste :

Consommation : « Au cœur d’un supermarché : les dessous de la guerre des prix » ; « Les bons plans pour vivre moins cher : dans les coulisses du discount » ; « Folie des soldes : business, bonnes affaires et arnaques » ; « Automobilistes : entre pièges et bons plans pour réduire la facture » ; « Objectif déco : les dernières tendances pour équiper sa maison » ; « Tout pour ma maison : les nouvelles tendances » ; « Loisirs, logement, alimentation : comment gérer le budget de sa famille ? » – Rêves d’une vie : « Devenir son propre patron : le rêve d’une vie ? » ; « Devenir propriétaire : le rêve d’une vie » ; « Devenir propriétaire : des solutions contre la crise » ; « Investisseurs ruinés contre promoteurs véreux : enquête sur les pièges de l’immobilier » ; « Immobilier : comment éviter la galère ? » ; « Construire sa maison : le défi d’une vie » ; « Je change de vie, je construis une maison naturelle et moins chère » – Alimentation : « Petite restauration : qu’y a-t-il dans votre assiette ? » ; « Les secrets de nos assiettes : que mange-t-on vraiment ? » ; « Cuisine, restos et grands chefs : la nouvelle passion des Français » – Éducation, mœurs  : « Pensionnat : le retour des méthodes strictes » ; « Jeunesse dorée : enquête sur ces jeunes qui n’ont aucune limite » ; « Parents solos : mode d’emploi » ; « Femmes d’action, les héroïnes du quotidien » – Les vacances : « Les dessous des destinations stars de l’été » » ; Enquête sur le business des croisières » ; « Vacances d’été : business sous le soleil » ; « Clubs de vacances : sous le soleil exactement ? » ; « Pas de vacances pour les saisonniers ! » ; « Jobs d’été : bons plans et galères sous le soleil » ; « Les sauveteurs de l’île de Beauté » ; « Ski, neige et fête : les dessous de vos vacances d’hiver » ; « Vacances en famille : les secrets d’un été réussi » – Santé : « Au cœur de l’hôpital des enfants » ; « À l’hôpital des accidentés de la vie » ; « Au cœur de la vie » ; « Chirurgie esthétique : du rêve au cauchemar » ; « Enquête sur les nouveaux troubles alimentaires » ; « Octuplés : scandale autour d’une incroyable naissance » ; « Grégory Lemarchal : le combat d’une vie » ; « Les Français et le sexe : enquête sur les nouvelles tendances » – Noël : « Noël en famille : des fêtes réussies à tout prix » ; « Noël : business, arnaques et bons plans » ; « Noël : comment faire plaisir sans se ruiner ? » – Vie des vedettes : « Stars des années 80 : que sont-ils devenus ? » ; « Claude François, enquête sur la face cachée d’une idole » ; « Lolo Ferrari : la vérité sur sa mort ».

Un cocktail bien indigeste sur lequel nous reviendrons ultérieurement.



***




Même en ayant les idées larges et en admettant que le marketing éditorial incite à user de façon tout aussi large du qualificatif d’« enquête », synonyme d’« exclusivité » et de « révélations » – et donc d’audience… –, dans le cas de l’émission « 90’ Enquêtes », il s’agit d’une pure et simple escroquerie – un des thèmes favoris de l’émission d’ailleurs… Mais ce n’est pas tout. Présentée comme une émission « magazine », « 90’ Enquêtes » pourrait tenir lieu de bulletin de propagande du ministère de l’Intérieur, servie par une mise en forme sensationnaliste et racoleuse. Ce qui n’est guère surprenant quand on constate que c’est l’inénarrable Charles Villeneuve qui a longtemps dirigé la société qui produit l’émission – le même Charles Villeneuve qui présentait (et produisait) sur TF1 l’ancêtre de tous les programmes de ce type, l’inoubliable « Droit de savoir », qui a aussi vu des journalistes comme David Pujadas s’épanouir dans le métier…

« 90’ Enquêtes » est finalement un terrible révélateur de la fonction première de l’industrie télévisuelle : non pas produire des programmes en les finançant par la publicité, mais drainer des revenus publicitaires en offrant un divertissement aguicheur et gratuit – lequel doit par conséquent revenir le moins cher possible, peu importe à quel point il travestit la réalité et instille la confusion chez ceux qui le regardent.

Blaise Magnin

 
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