Le plan de départs est désormais connu : entre 200 et 300 personnes concernées.
Radio France a déjà subi 87 millions d’économies depuis 3 ans...
Pourquoi ce n’est pas une grève préventive
Il est déjà presque trop tard : les coupes ont déjà commencé et les premiers touchés sont les précaires.
– moins 25% de CDD dans les rédactions depuis 2 ans (un bureau à 105.000 euros égale 5 ans de travail pour un journaliste)
– plusieurs corps de métiers ouvriers sont déjà en partie externalisés ou en voie de l’être
– fermeture de plusieurs studios de production au prétexte de la réhabilitation
– ouverture de plusieurs locales en redéploiement d’effectifs sans embauche
– un management brutal à tous les étages (augmentation des arrêts de travail et des conseils de discipline)
– mutualisation quasi systématique des reportages
Ce qui nous attend
– un plan social de 2 à 300 personnes ouvert - au moins - aux seniors
– la fusion de plusieurs services (sports-plus qu’avancé, culture-dans les tuyaux)
– fermeture de certaines micro-locales
– mutualisation des flashes de nuit entre Inter et Info
– le recensement des personnels « non opérationnels » et/ou « non stratégiques »
– polyvalence forcée des métiers (un réalisateur qui devient technicien, un journaliste qui devient webmaster, etc)
Voilà pourquoi il ne s’agit pas d’une grève préventive.
Voilà pourquoi ce n’est pas une grève catégorielle.
Nous sommes TOUS concernés car nous avons besoin de TOUS les métiers pour faire vivre la radio de service public.
Lorsque le plan stratégique nous sera présenté en avril, cette fois, il sera vraiment… TROP TARD.
Paris, le 24 Mars 2015