J + 1
2008 / France / Abraham Cohen / 29’
Réalisation : Abraham Cohen
Résumé : Film expérimental consacré au paradoxe de la communication moderne : à force d’en abuser, elle finira par disparaître totalement.
J’aurais préféré qu’on se tutoie
2000 / France / Mact Productions et France 3 / 52’
Réalisation : Bernard Monsigny
Résumé : Créé par leur éducateur/rédacteur en chef, « L’Atelier de la parole » réunit à la fois de jeunes autistes du Papotin, journal atypique et des élèves de philosophie du lycée de Domont. Fabriquer un journal est un défi pour les autistes, mais les papotins – ainsi qu’ils souhaitent être nommés en référence à leur journal – sont avides de rencontres et de découvertes de toutes sortes. Ce sont elles qui, à travers chroniques, poèmes, interviews et dessins, alimentent les colonnes de leur journal.
J’espère que tu m’entends
2001 / France / Abacaris Films et France 3 Ouest / 26’
Réalisation : Thierry Compain
Résumé : La simplicité des messages diffusés par une radio locale et destinés aux prisonniers de la maison d’arrêt et de la centrale de Rennes, dévoile en creux une certaine réalité carcérale, sans apprêt, sans commentaire. La caméra suit un trajet continu dans la ville de Rennes où se situent les deux prisons.
Jacqueline Joubert
1999 / France / Ina / 53’
Réalisation : Dominique Froissant
Résumé : Élue par les téléspectateurs en 1949, lors d’un concours en direct qui doit désigner de futures présentatrices, Jacqueline Joubert devient l’une des premières speakerines du petit écran. Très rapidement, la direction lui confie de petites « cases » de dix minutes. Elle sera productrice, réalisatrice à partir de 1966, et enfin directrice des programmes jeunesse dans les années 1970 et 1980.
Jacques Callot
1954 / France / RTF / 14’
Réalisation : Jean-Marie Drot
Résumé : Jacques Callot fut un dessinateur et graveur lorrain au XVIIe siècle. François Chatel a choisi de le faire comprendre à travers une œuvre significative : « Petites et Grandes Misères de la guerre ». On y voit que cet artiste fut, en somme, l’un des premiers reporters.
James A. Fox : à l’ombre du ring
1994 / France / Dominique Golfier / 26’
Réalisation : Dominique Golfier
Résumé : Rédacteur en chef de l’agence Magnum à Paris, James A. Fox a mené pendant vingt ans une gigantesque enquête dans le milieu de la boxe. C’est seulement au terme de ces vingt années qu’il a accepté de s’expliquer sur l’ensemble de son travail...
Je déboule à Kaboul
2004 / France / Les Mutins de Pangée et Zaléa TV / 90’
Réalisation : Olivier Azam
Résumé : Peu de temps après avoir entendu parler de l’ONG Aïna créée pour le développement des médias indépendants, Olivier Azam arrive à Kaboul en avril 2002, six mois à peine après la chute du régime taliban. Il a pour ambition d’aider des Afghans à monter une télé libre, mais il mesure vite qu’il ne comprend rien aux images qu’il monte. Il va apprendre à décrypter les images de ce pays qui les interdisait depuis des années. Mais alors que les Afghans se voient expliquer la « démocratie », le réalisateur se voit proposer l’asile politique lorsqu’un leader d’extrême droite arrive au second tour de l’élection présidentielle française...
Je suis Palestine
2008 / France / Films et Marguerite / 126’
Réalisation : Mourad Fallah
Résumé : Ana Philistine (« Je suis Palestine ») est une variation de trois documentaires distincts dont l’ensemble relève un défi : « comprendre ce qui à force paraît incompréhensible ». « Témoins » dresse le portrait croisé de deux journalistes palestiniens, sans cesse au cœur du danger et de l’actualité guerrière, avec pour objectifs l’information et le témoignage. « Route 60 » établit, à travers des témoignages, une radiographie de la Cisjordanie, région totalement encerclée, fragmentée et démunie, à travers son axe routier principal. « La Bataille de Jérusalem » lève le voile sur un centre névralgique du conflit. Enquête sur les enjeux d’une guerre souterraine mêlant pressions scientifiques, religieuses et politiques, ce triptyque marie portrait, carnet de route et investigation. Il éclaire sur trois facettes du conflit.
Je t’aime… moi non plus : artistes et critiques
2007 / France / Everybody on the Deck et Onoma / 82’
Réalisation : Maria de Medeiros
Résumé : À partir d’entretiens réalisés durant le festival de Cannes, le film s’intéresse à la relation ambiguë, parfois passionnelle, que les artistes et les critiques peuvent nouer autour de leurs travaux respectifs.
Jean Daniel, la liberté de rompre
2010 / France / Chiloé Productions / 52’
Réalisation : Joël Calmettes
Résumé : Auteur de vingt-trois livres, Jean Daniel est éditorialiste dans l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur qu’il a fondé en 1964 avec Claude Perdriel et auquel il a donné une forte dimension culturelle. C’est un personnage incontournable de l’histoire de la presse et de l’intelligentsia française du XXe siècle. Si la gauche est pour lui une patrie, elle n’est pas un parti. Cet ancien engagé volontaire a toujours montré une vigoureuse sensibilité sociale-démocrate. Ce film alterne séquences tournées sur le vif au Maroc, en Italie, au Portugal et entretiens revenant sur un parcours original. Selon ce portrait favorable, Jean Daniel est un homme fort de ses convictions se prétendant hostile à tous les dogmatismes et qui, à bientôt 90 ans, continue à défendre les valeurs de lucidité, d’indépendance, de rébellion et d’honneur.
Jean Dominique, the Agronomist
2004 / États-Unis / Clinica Estetico et HBO/Cinemax Documentary / 90’
Réalisation : Jonathan Demme
Résumé : Le film retrace le parcours hors du commun du journaliste de radio haïtien Jean Dominique, opposant de toujours au régime de son pays, qui fut assassiné en 2000 en pleine émission.
Jean Dutourd
1977 / France / France 3 / 69’
Réalisation : Guy Seligmann
Résumé : Jean Dutourd, écrivain et chroniqueur à France-Soir, fait son autoportrait dans le cadre du musée des Arts décoratifs. Il parle de son intérêt pour les sociétés agraires et littéraires. Il envie l’expérience de Soljenitsyne et il répond aux questions de Dominique Jamet, journaliste à L’Aurore, Marc Kravetz, journaliste de Libération et René Tavernier du Progrès de Lyon. Ils définissent Jean Dutourd comme un écrivain de traits, un anticonformiste ou comme un homme de lettres démissionnaire.
Jean Lacouture ou la position du biographe
2000 / Belgique et Suisse / Dérives, RTBF Bruxelles, ARTE Belgique et TSR (Télévision suisse romande) / 57’
Réalisation : Hugues Le Paige
Résumé : Avec une carrière équitablement partagée entre le journalisme et la biographie, Jean Lacouture a accompagné le demi-siècle écoulé d’un regard singulier. Journaliste de la décolonisation, il a rencontré et portraituré tous les grands dirigeants du Tiers Monde ; biographe, il a choisi de raconter des hommes dont les vies mêlaient toujours intimement dessein politique et préoccupation esthétique. Témoin engagé, il a tout à la fois cultivé le concept de « l’histoire immédiate » et développé une conception « héroïque » du monde. Le film propose un portrait de Jean Lacouture s’attachant aussi bien à ses certitudes qu’à ses doutes, à ses engagements qu’à ses contradictions.
Jean Lartéguy
1977 / France / France 3 / 70’
Réalisation : Guy Seligmann et André Maurice
Résumé : Portrait de Jean Lartéguy, écrivain et journaliste français.
Jean Lemaire, télé-missionnaire
2003 / France / Diabolo-Mangue / 49’
Réalisation : Alexandre Virton et Jean Malassis
Résumé : Curé de campagne, Jean Lemaire décide d’entrer dans le champ de la télévision. Critique vis-à-vis de certaines émissions, notamment « Loft Story », il propose d’utiliser les outils de la télé pour ne plus en être esclave. Avec quelques villageois et son frère jumeau Michel, il se lance dans la réalisation d’un film. Chaque personne choisit d’être acteur et/ou technicien. Au tournage, puis au montage, tout le monde découvre la complexité de la fabrication d’un film. Leur regard sur la télévision se transforme dans le même temps.
Jean-François Kahn, électron libre
2009 / France / The Factory Productions et Ina / 51’
Réalisation : Rémi Lainé
Résumé : Créateur des hebdomadaires L’Événement du Jeudi et Marianne, Jean-François Kahn tient une place à part dans la presse française, soucieux de faire entendre ce qu’il estime être une voix discordante par rapport à une « pensée unique » qu’il fustige. Il retrace dans ce film son parcours et son histoire personnelle.
Jean-Marie Messier, le jongleur
2003 / France / Cinétévé / 50’
Réalisation : Bernard George et Pierre Briançon
Résumé : Histoire d’un destin individuel particulier, inédit à l’échelle de l’histoire économique récente, ce film raconte les dix-huit mois de folie qui séparent le moment de gloire de la chute finale d’un homme qui aura, entre autres, monté un immense empire médiatique.
Jeux de rôles à Carpentras
1998 / France / 13 Productions, Ina et La Sept ARTE / 98’
Réalisation : Jean-Louis Comolli
Résumé : Suite à la profanation du cimetière juif de Carpentras, certains médias ont soutenu la thèse infondée selon laquelle la « jeunesse dorée » locale en était responsable, dédouanant ainsi l’extrême droite de sa responsabilité. Ce documentaire contredit aussi la thèse selon laquelle les médias ne font que subir les erreurs judiciaires sans les créer.
Jeux et enjeux
1996 / France / LP productions et La Sept Arte / 52’
Réalisation : Derri Berkani
Résumé : En 1975, la télévision transforme le tennis en spectacle grand public et en fait l’un des sports les plus médiatiques. Quelles en sont les conséquences pour les joueurs ?
José Bové : le cirque médiatique
2008 / France / La Sardonie libre / 54’
Réalisation : Damien Doignot
Résumé : Le film analyse et met en débat le rapport que les contestataires entretiennent avec les médias, à travers l’exemple de la médiatisation de José Bové (et très secondairement d’Olivier Besancenot).
José Manuel, la mula y el televisor
2003 / France et Cuba / EICTV (Escuela Internacional de Cine y Television) / 14’
Réalisation : Elsa Cornevin
Résumé : José Manuel, un élagueur de palmiers de la Sierra Maestra, regarde la télévision avec sa famille.
Le Journal commence à 20 heures
1999 / France / Point du Jour et La Sept Arte / 56’
Réalisation : William Karel
Résumé : Au printemps 1998, William Karel obtient la permission de suivre la confection du journal de 20 heures sur France 2. L’expérience tourne court : le réalisateur indiscret est congédié au bout de 24 heures. Un an plus tard, une nouvelle équipe est à la tête de la rédaction de France 2 et le film peut reprendre. La caméra est admise dans le « bocal », soit la salle de conférence habituellement fermée aux regards étrangers. C’est là que, deux fois par jours, l’équipe se réunit pour décider des sujets retenus dans le JT du soir. Ces conférences de rédaction, vives ou détendues, sont ponctuées par plusieurs incursions dans la salle dédiée aux images de l’agence EVN (Exchange Video News). Parallèlement, William Karel suit deux équipes de tournage au travail.
Journal de campagne
1996 / France / Ina, Périphérie et France 3 / 83’
Réalisation : Jean-Paul Andrieu
Résumé : Une équipe réduite, réalisateur-caméraman et preneur de son, a suivi la rédaction du journal Le Monde pendant la campagne pour l’élection présidentielle en 1995. Un observatoire privilégié pour examiner les problèmes de l’information et de la responsabilité de la presse. Au fur et à mesure des événements et des rebondissements (évolution des sondages, grand débat télévisé entre Jacques Chirac et Lionel Jospin notamment), le film montre comment les journalistes se positionnent par rapport aux différents protagonistes, et à quel point le petit monde politique et eux-mêmes sont conscients de l’influence qu’ils peuvent exercer.
Le Journal de Mirsada
1994 / France / Point du Jour et France 3 / 52’
Réalisation : François-Marie Ribadeau
Résumé : Tout au long du martyre de Sarajevo, Mirsada Sakic Hatibovic s’est efforcée de témoigner. Pour les autres, dans les reportages qu’elle réalisait jour après jour avec l’équipe de la télévision de Bosnie-Herzégovine. Pour elle-même, à travers un « journal intime » qu’elle tenait dès qu’elle avait un instant de répit. Ce témoignage, deux fois intérieur, est la trame d’un documentaire où les images, le texte en regard des images, restituent réellement ce qui s’est passé et continue de se passer en Bosnie.
Les Journalistes dans la tourmente
1999 / France / JEM productions, INA. Entreprise et France 3 / 56’
Réalisation : Michel Van Zèle
Résumé : À compter de l’arrivée des Allemands à Paris en juin 1940, les journalistes adoptent vis-à-vis de l’occupant une attitude qui sera conditionnée par trois choix fondamentaux : collaboration, attentisme, clandestinité. Durant quatre ans, les directeurs politiques et journalistes de la presse et de la radio vont mener une guerre intensive sur le terrain de la propagande, contraints de se positionner sans arrêt par rapport à la censure imposée par le gouvernement de Vichy et l’occupant. Les personnalités qui ont vécu cette aventure intellectuelle et politique se livrent pour la première fois à ce sujet.
Journalistes, vos papiers !
2013 / France / À ProPos et Téléssonne / 53’
Réalisation : Laurène Lepeytre
Résumé : Les journalistes étrangers qui ont obtenu le statut de réfugié en France s’intègrent au fur et à mesure dans un pays qu’ils n’avaient pas choisi. Peu d’entre eux parviennent à continuer d’exercer leur activité d’origine et doivent prendre une nouvelle orientation professionnelle pour survivre. Ils doivent ainsi se forger une nouvelle identité et s’inventer une nouvelle vie en France.
Journaux de rue
1996 / France / Point du jour / 8’
Réalisation : Philippe Baron, Laurence Ketterer et Laure Mazé
Résumé : Portrait d’Albert Vannier, vendeur de journaux de rue à la gare Saint-Lazare. Filmé dans son travail, il raconte son parcours professionnel, défend le métier de vendeur colporteur de La Rue, seul journal ayant le label « entreprise d’insertion », et raconte les bagarres de territoires et la concurrence entre journaux vendus à la criée.
Junket Whore
1998 / États-Unis / Rick Caine Productions / 57’
Réalisation : Debbie Melnyk
Résumé : Ce documentaire analyse la relation que les agents de publicité d’Hollywood entretiennent avec les journalistes de la presse de divertissement.
Juppé, forcément…
1995 / France / Théopresse et La Sept Arte / 31’
Réalisation : Pierre Carles
Résumé : Lorsque débute la campagne pour les élections municipales de 1995, Alain Juppé est secrétaire général du RPR et ministre des Affaires étrangères. Parce qu’il est un homme politique de premier plan, les médias locaux lui offrent un traitement très favorable au moment où il brigue la mairie de Bordeaux. Construction médiatique de « l’inévitabilité » d’un candidat.
Jurnal liber – Revolutia romana
1990 / Roumanie / Sahia Film / 19’
Réalisation : Collectif
Résumé : En Roumanie, la chute de Ceaucescu permet la naissance d’un « journal libre ». Ce document témoigne de l’enthousiasme de cette période. Tourné sur le vif, les images et le commentaire sont à l’état « brut ».
The Kingdom of Survival – Radical and Alternative Perspectives in the 21st Century
2011 / Allemagne et États-Unis / Alexander Hebert et Slowboat Films / 96’
Réalisation : Mark Alexander Littler
Résumé : The Kingdom of Survival est un documentaire interdisciplinaire qui combine enquête itinérante spéculative et journalisme d’investigation afin de tracer de possibles liens entre le survivalisme, la spiritualité, l’art, la radicalité politique, la culture hors-la-loi, les contre-médias et la philosophie de marge. La rencontre de diverses personnalités incarnant ces contre-courants permet de proposer des visions radicales et alternatives pour le XXIe siècle.
Kiti – Justice en guinée
1997 / France / Sertis / 58’
Réalisation : David Achkar
Résumé : Après 26 ans de dictature, la Guinée s’est engagée sur la voie du libéralisme et de la démocratie. Mais dix ans plus tard, une forme de criminalité inédite s’est développée à Conakry, et la population fait justice elle-même. Mis en cause pour son prétendu laxisme, et suite à une affaire rapportée par RFI et la presse locale, le ministre de la Justice a demandé une enquête. Il a proposé une large diffusion du procès dans tout le pays, à la radio et à la télévision, afin d’éduquer la population au fonctionnement de la justice dans un état de droit.
Kosovo, des journalistes dans la guerre
2000 / France / Riff Production et La Sept ARTE / 90’
Réalisation : Claude Vajda et Béatrice Pignède
Résumé : Printemps 1999, que se passe-t-il vraiment à l’intérieur du Kosovo ? Un grand massacre systématique se produit-il à l’abri des regards ? Deux mois durant, tout au long de la guerre, les médias occidentaux n’ont pu répondre qu’indirectement à cette question. De l’intérieur, plus aucune nouvelle ne parvenait. « Il n’y a plus de journalistes indépendants au Kosovo » répétaient les médias. Pourtant, tout au long de la guerre, une poignée de journalistes occidentaux est bel et bien restée à Pristina : ce sont ces « fantômes du Kosovo » qui témoignent dans ce film.
Koursk – Un sous-marin en eaux troubles
2004 / France, Russie et Belgique / Les Films grain de sable, Corona films, Belgium Clap’ort film, France 2, RTBF Bruxelles, TSR (Télévision suisse romande) et Radio Canada / 90’
Réalisation : Jean-Michel Carré
Résumé : En août 2000, le plus sophistiqué des sous-marins nucléaires russes, le Koursk, coule avec ses 118 membres d’équipage dans la mer de Barents. Quatre ans plus tard, à la suite d’une très longue investigation en Russie et à l’étranger, ce film met enfin en lumière des faits étonnants, totalement occultés par le pouvoir, montrant l’implication des États-Unis dans cette catastrophe.
Lausanne, 1967 : l’expulsion
2007 / Suisse / TSR (Télévision suisse romande) / 46’
Réalisation : Éric Burnand
Résumé : Le destin de l’éditeur Nils Andersson est peu banal : né à Lausanne d’un père suédois, il crée une revue littéraire avec Jacques Chessex avant de publier, en pleine guerre d’Algérie, des livres censurés en France. Accusé de subversion pour avoir édité les œuvres de Mao en français, il est expulsé de Suisse en 1967, ce qui fait scandale. Banni, il se réfugie en Albanie où il devient journaliste à Radio Tirana avant la chute du régime communiste. De Chessex à Mao, de Lausanne à Tirana : la trajectoire de Nils Andersson en dit long sur les espoirs et les désillusions des quarante dernières années.
Leçon n°12 – Lire tout au théâtre
2002 / France / Maria Koleva Films / 45’
Réalisation : Maria Koleva
Résumé : Faire théâtre de tout, telle pourrait être la devise de cette « leçon » d’Antoine Vitez avec ses élèves du Conservatoire. Tout écrit est potentiellement matière à théâtre, en l’occurrence ici les journaux et plus précisément L’Humanité », l’organe du Parti communiste français. La rhétorique politique et militante à l’épreuve du plateau.
Lectures pour tous – Anthologie de Pierre Dumayet
1966 / France / Ina / 182’
Réalisation : Jean Prat, Paul Seban, Jean Bertho, Michel Mitrani et Jean L’Hôte
Résumé : Premier magazine littéraire de la télévision française de 1953 à 1968. Il rend compte de l’actualité littéraire de l’époque, et, filmant au plus près les expressions du visage et les mouvements de mains, il laisse parfois apparaître ce que l’écrivain ne dit pas. Pierre Dumayet introduit un montage composant une galerie de portraits : Supervielle, Prévert, Bataille, Cocteau, Vailland, Paulhan, Dubillard, Jouhandeau, Morand, Duras, Anaïs Nin, Perec, Robbe-Grillet, Foucault.
Lee Miller ou la traversée du miroir
1995 / France / Terra Luna Films, Artemis, RTBF Liège et La Sept ARTE / 52’
Réalisation : Sylvain Roumette
Résumé : Lee Miller occupe une position unique dans la photographie du XXe siècle. Elle reste célèbre en tant que modèle pour avoir posé pour les plus grands photographes de son temps et en tant que photographe de mode devenue journaliste d’info. Après une carrière de modèle à New York, Lee Miller arrive à Paris où elle travaille avec divers artistes. C’est là qu’elle commence à photographier elle-même. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle travaille comme photographe d’info pour Vogue et accompagne l’armée américaine de l’arrivée en Normandie jusqu’à la fin de la guerre, la libération de Paris et l’ouverture des camps de concentration. Ce film raconte l’histoire de sa vie, et de sa propre œuvre photographique.
Leningrad, rétrospective (1957-1990)
2008 / Russie / LSDF (Leningrad State Documentary Productions) / 788’
Réalisation : Alexandre Sokourov
Résumé : C’est en 1990 qu’Alexandre Sokourov commence la compilation des images d’actualités produites par « Leningradskaïa kinokhronika », la télévision de Leningrad. En 2008, le film est retravaillé avec la participation d’Alexei Jankowski : coupures dans les images d’archives, introduction d’éléments extérieurs, travail sur la bande-son. Une histoire qui fait deviner le sens caché de cette présentation officielle de l’histoire soviétique en train de s’écrire. L’histoire d’un temps tragique, mais aussi plein d’amour et de lyrisme.
Lettre à Anna – L’histoire de la mort de la journaliste Politkovskaja
2008 / Suisse et Allemagne / P.S. 72 productions et Zero Film GmbH / 83’
Réalisation : Eric Bergkraut
Résumé : Le 7 octobre 2006, la journaliste Anna Politkovskaïa est exécutée dans l’ascenseur de son immeuble. Sa mort est un drame personnel et familial, mais aussi un acte politique. Comment se fait-il que cette femme, toujours engagée du côté des faibles et des laissés-pour-compte, ait été froidement abattue par des tueurs à gages ? La raison en est-elle son combat pour la justice et contre la guerre en Tchétchénie, qui a marqué sa vie ? Lettre à Anna est à la fois un portrait intime et un film politique.
Levée de voile
2009 / Niger / Sani Elhadj Magori / 26’
Réalisation : Baba Alpha
Résumé : Le réalisateur qui est chef de rédaction d’une radio privée décide de parler des problèmes des agents des médias au Niger. Il évoque quelques maux qui assaillent les sociétés privées, dont sa propre structure.
Liban, au pays des morts vivants
1987 / France / Interscoop / 13’
Réalisation : Frédéric Laffont
Résumé : Le réalisateur a à peine vingt ans lorsqu’il se rend pour la première fois à Beyrouth, en guerre. Il espérait y filmer le quotidien d’un fleuriste qui continuait à livrer ses bouquets de part et d’autre de la ligne de front, mais l’aéroport a été fermé la veille de son départ. Il retournera plusieurs fois à Beyrouth par la suite au cours du conflit, mais jamais il n’y retrouvera le fleuriste. Lorsqu’il entame la réalisation de ce film, il s’apprête à retourner filmer les Libanais.
Libération : je t’aime moi non plus
2008 / France / Forum des images et Bo Travail ! / 52’
Réalisation : Patrick Benquet
Résumé : Ce film propose un autre regard sur Mai 68 et sur les années qui ont suivi. En examinant ce que fut la première mouture de Libération, il raconte l’histoire d’une génération. Prenant au sérieux les idées de 68 et tentant de les mettre en pratique, le journal a été porteur d’invention et de folie, de moments d’inspiration fulgurante, d’excès parfois sidérants. Après des jours et des nuits d’une formidable intensité, les réveils furent souvent rudes. L’équipe du journal a subi des mues successives et est passée par des conflits parfois douloureux. Pourtant, tous ceux qui ont participé à cette expérience ont vécu l’espoir immense de « changer la vie ».
Le Lieu des images : un entretien avec Hans Belting
2001 / France / Palette production et Musée du Louvre / 60’
Réalisation : Yves Breuil
Résumé : Né en 1935 en Allemagne, l’historien de l’art Hans Belting décide en 1968 de rompre avec l’histoire de l’art académique pour enseigner la théorie des médias. Il s’en explique en 1983 dans l’essai L’Histoire de l’art est-elle finie ? Face aux chefs-d’œuvre du Moyen Âge, de la Renaissance et du XIXe siècle, il expose les raisons qui l’ont amené à développer une anthropologie des images.
Der Lindberghflug - ozeanflug
1993 / France et Allemagne / Ina, WDR (Westdeutscher Rundfunk – Cologne) et La Sept ARTE / 42’
Réalisation : Jean-François Jung
Résumé : C’est en 1927 que Lindbergh réussit la traversée aérienne de l’Atlantique, à une époque où l’écoute radiophonique se développe dans les foyers. Déplorant que ce nouveau média ne fasse que transporter les musiques et discours que l’on pouvait déjà entendre ailleurs, Brecht encourage dramaturges et musiciens à composer spécialement pour ce nouveau support, en lui adaptant la construction d’un nouveau langage sonore. Avec Kurt Weill, en 1929, ils décident de donner l’exemple en composant un opéra spécifiquement radiophonique sur le « Lindberghflug », soit le vol de Lindbergh.
Le Livre tourne la page
2000 / France / The Factory Productions et ARTE France / 103’
Réalisation : Vassili Silovic
Résumé : Il s’agit d’une série de quatre émissions produites pour une soirée Théma d’ARTE consacrée au livre électronique, introduite et commentée par l’éditeur Patrick Altman, pionnier de la lecture électronique. Participent à cette émission des représentants du monde de l’édition, des écrivains, des diffuseurs, des libraires, des bibliothécaires, ainsi qu’un neurologue, un sociologue et des lecteurs.
Les Livres de ma vie : Louis Pauwels
1988 / France / M6 et MK2 / 60’
Réalisation : Maurice Dugowson
Résumé : Michel Polac traque Louis Pauwels, persuadé que derrière les prises de position du directeur du Figaro Magazine, derrière l’homme de pouvoir et d’honneur, derrière l’académicien, se cache un autre homme, l’écrivain, admirateur de Marc Aurèle, de Céline, de Montherlant, incompatible avec ce rôle de gardien des valeurs réactionnaires. En vain. Du Matin des magiciens à Planète, de Gurdjieff à sa brutale conversion au catholicisme en 1988, Louis Pauwels insiste sur son attirance pour le fond irrationnel de la pensée.
La Locale
1994 / France / Ateliers Varan / 19’
Réalisation : Marie Dolez
Résumé : Jean-Marie est correspondant dans un quotidien régional. Tous les week-ends depuis 20 ans il fait des piges pour la page locale du journal, passant d’une assemblée générale de pêcheurs à un bal de Catherinettes. Il parle avec humour, et un peu de cynisme, des conditions de travail des « sans grade » de la presse écrite.
La Locale
2005 / France / Jean-Pierre Zirn / 52’
Réalisation : Jean-Pierre Zirn
Résumé : La Locale est une chaîne de télévision généraliste à vocation locale dont le plateau se trouve à Pantin. Le JT d’information côtoie la cuisine, l’astronomie, le court-métrage, beaucoup de musique et bien d’autres perles difficiles à trouver sur une grande chaîne nationale. En prêtant sa voix à tout ce qui bouge dans ce coin de l’Île-de-France, c’est pour les communes et leurs administrés un canal d’expression par excellence.
Loft paradoxe
2002 / France / Cargo films et ARTE France / 81’
Réalisation : Jean-Jacques Beineix
Résumé : Cela fait plusieurs années que la télé-réalité envahit l’espace télévisuel mondial.
En France, c’est la chaîne privée M6 qui déclare ouverts les jeux télévisés du réel en mai 2001 – la folie « Loft Story » peut commencer et elle va déclencher une tourmente médiatique passionnée. Le PAF s’enflammera, tout comme les esprits. Le film propose de décrypter quelques-uns des paradoxes qui criblent les multiples réflexions de nombreuses personnalités interviewées.
Lorraine, cœur d’acier, une radio dans la ville
1981 / France / Gaby Glissant / 93’
Réalisation : Alban Poirier et Jean Serres
Résumé : C’est dans le contexte de la fermeture des usines sidérurgiques de Longwy que le 17 mars 1979 on peut entendre la première émission de Lorraine Cœur d’acier, « une radio créée par la CGT et mise à disposition de toute la population de la Lorraine en lutte, pour défendre ses emplois, son patrimoine industriel et humain ». C’est à partir de la mairie de Longwy Haut que Lorraine Cœur d’acier, radio pirate, sera au centre de cette expérience collective de libération de la parole qui dura un an et demi.
Lucien Bodard ou « Lulu le chinois »
1998 / France / Les Films du village, INA. Entreprise et La Cinquième / 52’
Réalisation : Olivier Weber et Michel Vuillermet
Résumé : Selon les auteurs, Lucien Bodard est le dernier monstre sacré du grand reportage, dans la lignée d’Albert Londres et Joseph Kessel. Ce « vieil éléphant » a construit une œuvre romanesque, puissante, baroque et sensible. Et pourtant, malgré un incontestable succès public, critique et médiatique, cet aventurier des lettres n’a pas encore trouvé la place qu’il mérite, selon ses admirateurs, dans le petit monde de la littérature française qui n’apprécie guère – contrairement aux Anglo-Saxons – le mélange des genres. Quelques mois après sa disparition, Lucien Bodard reste à découvrir, et s’il est des auteurs sans histoire, la sienne épouse celle, tumultueuse, du XXe siècle.
Luttes en Italie
1969 / Italie / Cosmoseion, Groupe Dziga Vertov et Anouchka film (Paris) / 60’
Réalisation : Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin
Résumé : Tourné en douze jours dans l’appartement parisien de Godard, plus quatre jours supplémentaires en Italie passés à glaner quelques plans de la vie quotidienne prévus en amont, le film fait jouer quelques amis italiens en guise d’acteurs, ainsi qu’un jeune homme qui travaillait à la pizzeria du coin. Luttes en Italie peut s’apparenter à un jeu de société conceptuel ou encore à un morceau abstrait de musique de chambre, dans lequel les images stylisées du quotidien de l’héroïne participeraient d’un refrain constamment reconduit. Le cadre précis et mesuré, l’utilisation répétée de l’écran noir et la primauté de la bande-son sont là pour attester d’une utilisation provocatrice du média télévisuel (producteur du film) par les cinéastes et de leur pleine conscience de ce qui précédera et suivra leur film lors de sa diffusion sur le petit écran.
Lybeck, le croqueur du vif – caricaturiste du journal gabonais L’Union
2007 / France et Gabon / Play film, CE.NA.Ci et Canal France International / 26’
Réalisation : Roger Mavoungou Edima
Résumé : Personnalité cynique et décalée, Lybek accepte de parler, sans se départir de la pudeur qui le caractérise, de son enfance, de son parcours, de ses sources d’inspiration, de ses intentions et ambitions. Au fil des confidences, la réalité devient en quelques coups de crayon, une nouvelle planche de bande dessinée mais celle-ci n’est-elle pas trop corrosive pour paraître dans L’Union ? Et fera-t-elle mouche auprès des lecteurs qui, tous les jours, s’attendent à mieux ?
Titres précédents :
- de 0 à A ;
- de B à C ;
- de D à E ;
- de F à G ;
- de H à I.