La critique des médias
4 octobre 2002 ("la presse accusée")
"Oui la presse a des torts : son attirance pour la pensée unique, la copie conforme, le suivisme journalistique, le nombrilisme corporatif, le renvoi d’ascenseur. Mais aussi : son peu de goût pour le peuple d’en bas, qui lui a fait naguère occulter la violence des cités (Le Figaro fut longtemps le seul à s’en inquiéter), négliger hier les raisons de la montée du FN et qui la porte, aujourd’hui, à sous évaluer les risques d’une immigration de masse (…) la majorité des médias, exigeants pour les autres pouvoirs, le sont assez peu pour eux-mêmes. Ainsi l’"indépendance" proclamée des journalistes s’accomode-t-elle de l’influence qu’exercent sur nombre d’entre aux la gauche, l’extrême gauche et les droits de l’hommistes. Est-il concevable de corriger tout cela ?".
4 octobre 2002 ("la démonstration de France 2")
"Exemple de militantisme journalistique, jeudi dernier sur France 2, chaîne publique. (…) la rédaction a diffusé un reportage mettent en scène une mère "bcbg" désemparée par la soudaine violence de sa fille. (…) Sens du message : la violence n’est pas obligatoirement le fait des jeunes des cités en mal d’intégration, mais peut toucher aussi des milieux aisés de Français "de souche" (…) une vision paradoxale et marginale de la délinquance (…) une manipulation".
Le projet Sarkozy
4 octobre 2002 (un projet "liberticide")
"Que cherche ce texte ? Rendre plus efficace le rôle de la police, notamment grâce à quelques corrections de la loi sur la présomption d’innocence, cette aubaine offerte aux délinquants. (…) Il est surprenant de constater à quel point les mouvements qui se réclament des droits de l’homme ne font jamais référence aux victimes (…) on se demande si ces organisations (…) ont vraiment pris conscience du fait que les premières victimes de l’insécurité sont justement ces populations défavorisées des cités. Il y a, depuis trop longtemps en France, une insécurité devant laquelle la gauche n’a malheureusement pas su répondre. (…). Ces aberrations sont en passe d’être corrigées. S’en féliciter".
Education nationale
6 septembre 2002. ("école : dire la vérité")
(…) "L’opinion est en droit de savoir à quoi servent les milliards consacrés à l’éducation. C’est cet exercice de vérité que semble vouloir soutenir Luc Ferry (…). Mais il est d’autres constatations qui méritent d’être dites. Par exemple, la baisse de qualité de certains professeurs, leurs absence répétées, leur militantisme antiéducatif. Il est sidérant, à ce propos, d’avoir entendu autant de protestations contre la décision du gouvernement de punir plus sévèrement (jusqu’à six mois de prison) l’outrage à enseignant. (…)".
6 septembre 2002. ("faire cesser le hold up")
"(…) Mais le monde syndical s’est toujours comporté en propriétaire de l’Education nationale, imposant aux contribuables, en violation d’un élémentaire comportement démocratique, un système n’admettant aucune contestation. Or ce sont ces organisations de gauche et leur idéologie égalitariste qui ont contribué à la perte de prestige des enseignants (…)".
27 septembre 2002 ("l’horreur éducative", à propos du livre "Ignare Academy")
"On découvre à travers cet ouvrage, combien l’Etat tolère (j’allais écrire, encourage) l’abrutissement de ses jeunes sujets, enrôlant dans les récitations du "politiquement correct" (éloge du multiculturalisme, culte des minorités, justification des repentances occidentales, etc …). Ce dressage idéologique, d’inspiration totalitaire en fait, se fait grâce à une profession enseignante qui, remarquent les auteurs, "n’a pas totalement achevé sa déstalinisation et sa "démaoïsation" ".
Immigration - Sans papiers
6 septembre 2002 ("Régulariser encore")
"Une confirmation : les clandestins continuent d’entrer en France comme dans un moulin. (…) Devant le peu d’empressement des clandestins à retourner volontairement chez eux et le souci d’"humanisme" affiché par le pouvoir, cette dernière hypothèse - la régularisation - risque de s’imposer d’elle-même. (…) Chacun se rend compte que la France connaît depuis plus de vingt ans une immigration de masse, qui n’arrive plus à s’intégrer". En réponse à un lecteur qui relevait la pensée d’un "réactionnaire patenté", Rioufol réplique : "Répéter que les futurs départs à la retraite vont rendre inexorable une immigration supplémentaire ne repose, aujourd’hui, sur aucune certitude chiffrée".
13 septembre 2002 ("le confort de la soft attitude")
"Personne ne se risque actuellement à dire le mot [expulsion] concernant les clandestins, alors qu’un consensus se dégage pour convenir que des régularisations massives ne seraient pas souhaitables. (…) En réalité, la "soft attitude" contemporaine - qui privilégie la posture humaniste - interdit de regarder les choses en face".
("sortir la tête du sable")
"Les Français sont tenus dans l’ignorance de l’envergure prise par l’immigration, clandestine et légale (…) L’omniprésence de l’immigration ne se perçoit que dans les rues ou à travers les faits divers et les reportages des journaux télévisés. (…) Il serait temps de se décider à choisir nos hôtes, plutôt que d’entendre ceux qui se sont invités frauduleusement nous imposer leurs exigences, voire leur loi".
L’Europe et ses racines chrétiennes
(13 septembre 2002)
"Depuis 2000, hormis le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, aucun dirigeant européen n’a cru utile d’affirmer l’apport chrétien dans la constitution de l’Europe ; La France, fille aînée de l’Eglise, serait-elle devenue à ce point indifférente à son passé ?"
Violence
6 septembre 2002 ("violence excusable")
" "Pas de syndicalistes en prison" : c’est le mot d’ordre de l’extrême gauche et du Parti communiste, qui entendent dénoncer la "judiciarisation" de l’action militante. Entendez : les condamnations pénales suite à des actes de violence [Le Mc Do de J. Bové et les soi-disant violences sur agents publics par deux syndicalistes incarcérés. Note de L. Daguerre].(…) Cette valorisation de la violence physique, présentée comme acte politique, en dit long sur l’irresponsabilité de ces mouvements et de l’intelligentsia qui les soutient. Les délinquants n’ont plus qu’à reprendre l’argument."
Antiaméricanisme
6 septembre 2002
"[J-F Revel] y décortique magistralement toutes les désinformations qui courent en Europe, et singulièrement en France, sur les Etats-Unis et leur supposé "unilatéralisme". (…) il s’interroge sur l’inexplicable soutien de la France à la mobilisation violente des antimondialistes, qui s’en prennent au libéralisme lui-même".(…). [Une citation de Revel] : "Il est vrai que la droite française brûle, surtout depuis la fin de la deuxième guerre mondiale [c’est vrai qu’avant et pendant, c’était pas la préoccupation. Note de L. Daguerre], d’un désir qui la paralyse d’autant plus qu’il n’est ni couronné de succès ni payé de retour : plaire à la gauche". "L’analyse est toujours d’actualité" conclut Rioufol.
La question irakienne
13 septembre 2002 : "Se désolidariser des Américains et des Britanniques - clairement déterminés à éliminer Saddam Hussein pourrait être entendu comme une double capitulation : devant la pression du communautarisme musulman en France, d’une part ; devant la menace intégriste contre notre civilisation, d’autre part".
La "pornographie" littéraire
13 septembre 2002 ("le filon des éditeurs")
S’agissant de Rose bonbon et de Il entrerait dans la légende, I. Rioufol pense que les plaintes déposées font trop d’honneur aux ouvrages et que la sanction judiciaire ou la censure ne sont pas la solution. Toutefois, il ajoute que "la colère des associations se comprend". "J’ai lu (enfin parcouru) les deux livres : ils décrivent la pédophilie comme un comportement banalisé, abordable, explicable, parfois sans recul et avec une flatterie pour la perversité". (…) " reste l’irritante valorisation de toute oeuvre touchant au sexe et à ses tabous".
La "libération" de Papon
27 septembre 2002 ("Papon : questions sur des indignations")
"Soixante ans après Vichy, cette période ne peut-elle être abordée, par ceux qui généralement ne l’ont pas connue, autrement qu’à travers l’imprécation, l’aveuglement, la vengeance ? Non, on ne s’acharne pas sur un homme de 92 ans ans au seuil de la mort, fût-il un salaud. (…)."
Le Zimbabwe
4 octobre 2002 ("Silence pour le Zimbabwe")
"Au Zimbabwe, les derniers fermiers blancs -gros propriétaires terriens- sont chassés par les Noirs des lieux où ils sont nés. (…) Certains fermiers ont été tués, leurs biens ont été confisqués. Ceux qui ont fait la richesse du pays vivent aujourd’hui dans la terreur. (…) Qui dénonce le racisme anti-Blancs ?" (…).
À suivre …