Le Figaro et Valeurs actuelles ont été condamnés le 9 janvier par la cour d’appel de Toulouse pour diffamation pour les articles qu’ils avaient publiés fin 2001 à propos de la catastrophe de l’usine AZF de Toulouse. Ils y retenaient la "piste" d’un "attentat islamiste", en accablant en particulier un ouvrier intérimaire d’AZF, d’origine tunisienne, décédé dans l’explosion, présenté comme un "islamiste radical".
Cette décision confirme celle qui avait été rendue en juin 2002 par le tribunal correctionnel.
Le Figaro et L’Express ont publié le même jour, 16 janvier 2003 - " conjointement " écrit même Le Monde daté 22 janvier - des "révélations sur l’explosion de l’usine AZF de Toulouse" (titre du Figaro) (lien périmé, janvier 2011). Elles sont huit pour Le Figaro [1], tandis que pour L’Express il y a "sept raisons de ne plus croire à un accident" (lien périmé) [2].
Le procureur de la République de Toulouse a réagi à ces articles lundi 20 janvier, qualifiant de " contrevérités manifestes " les affirmations " partielles, partiales et déformées " qu’ils contiennent.
Le correspondant régional du Monde, Jean-Paul Besset, s’attache, dans l’édition datée 22 janvier à réfuter point par point les affirmations du Figaro et de L’Express. Pourtant, en janvier et février 2002, Le Monde et Jean-Paul Besset lui-même dans Tout Toulouse, filiale du Monde, étaient bien plus compréhensifs pour les articles du Figaro condamnés depuis par la Justice...
Lire Quand "Le Monde" défend les "enquêtes" du "Figaro".
Lire sur le site d’HNS : AZF : à qui appartiennent vraiment le Figaro et l’Express ? (20 janvier 2003, par Antiphonie, émission sur Radio Campus Toulouse).