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... Les médias au chevet de la France malade
Depuis 1995, ils n’avaient cessé de le marteler : la réforme des retraites est nécessaire, même si elle pèse exclusivement sur les salariés. Le 1er Février 2003, François Fillon, annonce que la réforme des retraites est déjà bouclée tandis que la presse observe avec condescendance les manifestations du même jour. Anesthésiée, elle se réjouit ou roupille. Le réveil sera brutal et, on s’en doute, plutôt grognon. Mais qu’importe ! La réforme étant indispensable, il ne restait plus qu’à « se concerter » sur ses modalités d’application. 3 avril, 13 et 25 mai, 3, 10 et 19 juin : les grèves et manifestations qui se succèdent sans désarmer les zélateurs de « la réforme ». Le 23 juin, alors que le mouvement social a échoué à faire reculer le gouvernement, Arlette Chabot dans une émission d’anthologie s’interroge benoîtement : « Pourquoi est-il impossible de réformer la France ? »
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